Genève, 20 juin (RHC) Cuba a souligné lundi au Conseil des droits de l’homme de l’ONU son engagement en faveur de l’égalité et de l’autonomisation des femmes, dans la poursuite des débats de la 50ème session de l’organe basé à Genève.
Intervenant dans un dialogue interactif avec la Rapporteuse spéciale sur la violence contre les femmes, ses causes et ses conséquences, Reem Alsalem, la diplomate cubaine Mirthia Julia Brossard, a relevé que son pays promeut et défend depuis sa Constitution l’égalité des droits et des chances des femmes.
À cet égard, elle a appelé l’attention sur le Programme national pour la promotion de la femme à Cuba, qu’elle a qualifié de pierre angulaire de l’élaboration de politiques en faveur des femmes.
Julia Brossard s’est félicitée du rapport présenté par la rapporteuse, qui a déploré le problème de la violence à l’égard des femmes dans le monde et en particulier des femmes et des filles autochtones.
Alsalem a estimé que les progrès réalisés en matière de données sur le fléau ont mis en évidence le long chemin à parcourir pour endiguer le phénomène des abus sexistes, qu’elle a considérés comme une épidémie.
Selon l’experte, le COVID-19 et certaines mesures mises en œuvre pour y faire face ont exacerbé le risque de violence et elle a appelé à tirer des leçons pour éviter des erreurs dans de futures crises.
À propos des violations commises à l’encontre des femmes et des filles autochtones, la représentante de Cuba a noté que le droit des peuples autochtones à l’autodétermination, à la propriété foncière et à la souveraineté sur leurs ressources naturelles n’est pas reconnu et constitue un facteur structurel qui influe sur cette violence. (Source : Prensa Latina).