L’Association José Martí des Cubains résidant au Panama (Amcrp) a soutenu aujourd’hui le mouvement des caravanes mondiales. Photo : Prensa Latina
Ville de Panama, 26 juin (RHC) L’Association José Martí des Cubains résidant au Panama (Amcrp) a soutenu le mouvement des caravanes mondiales contre le blocus des États-Unis contre la nation caribéenne et a elle exigé la cessation de l’hostilité politique.
Dans un message sur les réseaux sociaux, le coordinateur de l’AMCRP, Humberto Pérez, a déclaré qu’avec la Coordination Nationale de Solidarité avec Cuba au Panama, ils condamnent les mesures de restriction injustes et inhumaines qui ne touchent que les familles de la nation caribéenne.
Dans une vidéo, Pérez a condamné l’encerclement économique, commercial et financier qui dure depuis plus de six décennies et sa recrudescence avec plus de 240 mesures par l’administration Donald Trump (2017-2021), ainsi que l’escalade dans son application en pleine pandémie de Covid-19.
Le 16 mai dernier, l’administration de Joe Biden a annoncé de prétendus assouplissements des mesures.
Les dispositions, considérées par les autorités cubaines comme limitées, assoupliraient certaines restrictions imposées par Trump et incluraient la reprise du programme de réunification familiale, la levée des plafonds sur les envois de fonds, le rétablissement des vols vers les capitales provinciales et la facilitation des voyages pour les citoyens américains.
Pour le mouvement des caravanes mondiales qui soutiennent l’initiative du projet solidaire Puentes de Amor (Ponts d’Amour) et son coordinateur, le cubano-américain Carlos Lazo, ces changements sont les bienvenus, mais ils ne sont pas suffisants pour répondre aux besoins des familles cubaines.
Ces groupes demandent à Washington de retirer Cuba de la liste des nations terroristes, accusation qui sape la capacité de l’île à accéder au système bancaire international, affirment leurs dirigeants.
Ils demandent également la suppression des 243 mesures et sanctions spéciales imposées par Trump pour renforcer le siège en période de pandémie. (Source : Prensa Latina)