La Havane, 7 juillet (RHC) Des organisations de la société civile à Cuba ont condamné aujourd’hui le blocus imposé par les États-Unis à l’île pendant plus de six décennies, avec un fort impact sur la vie de la population.

Dans une déclaration officielle, les organisations de la société civile ont déclaré que le blocus, « politique cruelle et génocidaire », n’a pas seulement un impact sur l’économie et les projets des familles cubaines, mais sur tous les domaines de la société, avec des conséquences dévastatrices.

«Nous parlons d’enfants dont la vision est atteinte pour toujours, de cancéreux privés des médicaments indispensables au traitement de la maladie, du manque d’équipements nécessaires à l’inclusion des personnes souffrant d’une forme ou d’une autre de handicap», souligne le texte.

Il affirme également que la nation caribéenne doit consacrer plus de temps et de ressources à la production scientifique de médicaments et de vaccins à la suite du siège économique, mais «cela n’érode pas le caractère humaniste» de l’île.

Quant aux jeunes, note la déclaration, la politique hostile entrave le développement de leurs entreprises ou projets économiques - sociaux.

La déclaration a souligné qu’avant de remettre en question le modèle économique de la nation caribéenne et blâmer la gestion de ce gouvernement, il faut  se pencher sur la responsabilité historique des États-Unis dans la situation que vit l’île.

En outre, il a affirmé que le blocus cause des dommages réels à la qualité de vie des personnes, en particulier des familles cubaines qui ont été séparées pendant des décennies et privées du droit de répondre «calmement aux souffrances de leurs membres».

Cette politique inhumaine viole les principes qui doivent prévaloir dans les relations entre les peuples et limite la possibilité d’échanges entre Cuba et les États-Unis, a-t-il ajouté.

Il a également relevé que le contexte de la pandémie de Covid-19 était le scénario approprié pour que le gouvernement américain fasse preuve de bonne volonté. Au contraire, Washington a intensifié ses politiques, sans tenir compte de la résistance, la créativité et la solidarité du peuple cubain envers d’autres nations.

Il a également salué l’appui de l’Assemblée générale des Nations Unies qui se prononce chaque année, à une écrasante majorité, contre le blocus, ainsi que des milliers d’organisations de la société civile dans le monde.

«Les organisations de la société civile qui souscrivent à la présente déclaration, réaffirment leur droit de vivre sans blocus, de construire notre souveraineté et notre autodétermination et demandent la cessation de cette pratique inhumaine, immorale et illégale politique qui affecte le droit humain fondamental de toute la population de la nation : le droit à la vie pleine», a conclu la déclaration. (Source Prensa Latina)