La Havane, 15 juillet (RHC) L'économie cubaine connaît un redressement graduel malgré malgré l’impact du Covid-19, la crise économique mondiale et le blocus américain, le principal obstacle à son développement, ont affirmé aujourd’hui les autorités de l’île au Forum des affaires Cuba-Mexique.
Dans une mise à jour sur l’économie cubaine, le vice-Premier ministre Alejandro Gil et le responsable du Commerce extérieur et des investissements étrangers, Rodrigo Malmierca, ont présenté aux participants les efforts déployés, les transformations et les mesures prises pour faire en sorte que l’économie nationale cesse de diminuer.
Gil, également ministre de l’Economie et de la Planification, a précisé que le pays cumule déjà quatre trimestres consécutifs de reprise progressive et légère avec l’ouverture du secteur public et l’élargissement du secteur non étatique, compte tenu de l’apparition de nouveaux acteurs économiques.
Grâce à la lutte contre la maladie, à la production et à l’exportation de vaccins propres contre la Covid-19, à la relance des services, notamment du tourisme, à l’essor des technologies de l’informatique et des communications, et aux mesures mises en œuvre au cours des deux dernières années, la reprise économique est plus évidente, a-t-il dit.
À cet égard, il a indiqué qu’au cours du premier semestre de 2022, ce rythme se maintenait, comme en témoigne l’augmentation des productions agricoles et des exportations de biens et de services, bien qu’encore en deçà de la demande.
En outre, le tourisme a été activé avec l’entrée à la fin juin de 682 mille 297 visiteurs, tout en maintenant l’objectif d’accuellir cette année 2,5 millions de touristes.
Parmi les défis à relever, le pays a mentionné la hausse des prix sur le marché international (denrées alimentaires, carburant et fret), la faible disponibilité de combustibles et de devises, ce qui a conduit à une situation d’urgence énergétique.
Il y a aussi les déséquilibres macroéconomiques, tels que les moyens de change différents pour le secteur public et non étatique, et la détérioration du pouvoir d’achat des salaires et l’augmentation de l’Indice des prix à la consommation (IPC).
Gil a qualifié le 2021 de point d’inflexion des mesures prises, y compris le perfectionnement de l’entreprise publique socialiste, des acteurs économiques, les transformations dans l’agriculture, la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social jusqu’en 2030, et la nouvelle gouvernance fondée sur la science, la technologie et l’innovation.
Dans son intervention, Malmierca a confirmé comme priorités l’investissement de capitaux étrangers dans la production alimentaire et la promotion des énergies renouvelables, les chaînes de production, la diversification des exportations et la substitution des importations.
Il a annoncé que dans la prochaine édition de la Foire internationale de La Havane en Novembre prochain sera présenté une mise à jour du portefeuille d’opportunités d’affaires, qui compte aujourd’hui 678 projets dans presque tous les secteurs.
Cela montre que le pays a pour priorité d’accroître et de diversifier les investissements étrangers, car c’est une source importante de revenus et une contribution précieuse au développement économique et social.
Malmierca a souligné la présence du Mexique dans des activités telles que le commerce, le tourisme, l’investissement étranger lui-même et la coopération, et a réitéré que les possibilités de promouvoir ces liens et d’obtenir des augmentations significatives sont vastes. (Source Prensa Latina)