La Havane, 21 juillet (RHC) Le ministre de la Santé publique José Angel Portal a présenté aujourd’hui aux gouverneurs des 15 provinces cubaines le plan de mesures pour faire face à la situation épidémiologique provoquée par le moustique Aedes aegypti, vecteur de la dengue.
Le groupe d’actions doit être réalisé immédiatement dans les quartiers, et pour cela il faut le soutien des organisations de masse, a souligné le ministre à la rencontre à laquelle a assisté le président cubain, Miguel Diaz-Canel, le vice-président Salvador Valdés et le premier ministre, Manuel Marrero.
Il a fait remarquer que le système de santé de l’île des Caraïbes avait l’expérience de la lutte contre la dengue et a indiqué que le principal objectif à l’heure actuelle est de la combattre, en particulier dans les 21 municipalités identifiées comme étant les plus exposées au risque de transmission.
Il a précisé que le seul moyen de stopper le boom actuel est de contrôler le vecteur, car la maladie ne se transmet pas autrement.
Lors de la réunion, il a dit que Cuba travaillera sur un vaccin pour lutter contre la dengue lorsque les conditions seront réunies dans le pays.
Dans le reportage diffusé à la télévision nationale, Portal a souligné que cette maladie tue et qu’à partir de la susceptibilité de l’individu peut évoluer vers des formes graves, en particulier chez les personnes qui ont souffert de cette maladie en d’autres occasions.
Dans les conditions actuelles, le spécialiste a déclaré aux gouverneurs que l’organisation des services de santé est essentielle.
À cette fin, il a indiqué que les cabinets du médecin de famille devraient créer les conditions nécessaires pour traiter les personnes soupçonnées de dengue et, si le patient a un état de santé compromis, le transférer dans des institutions spécialisées.
Lors de la réunion mensuelle avec les gouverneurs de province, les participants ont également examiné des questions d’intérêt social telles que la mise en œuvre du plan de construction de logements, les principaux investissements et l’évolution des exportations locales.
À cet égard, Manuel Marrero a déclaré que les gouverneurs et les territoires ont besoin d’un soutien accru de la part des ministères et que les solutions doivent être apportées collectivement.
«Il ne peut pas y avoir de la place pour le découragement», a-t-il conclu. (Source Prensa Latina)