Nassau, 17 août (RHC) Le Premier ministre cubain, Manuel Marrero, a déclaré aujourd’hui que les pays développés doivent honorer leurs engagements en matière de financement pour la lutte contre le changement climatique.

Lors de son allocution au cours de la deuxième journée de la Réunion régionale des chefs de gouvernement des Caraïbes aux Bahamas, le Premier Ministre cubain a souligné que cet appui financier n’est pas un don, mais une obligation en raison de la responsabilité historique des pays développés dans la génération des changements climatiques.

C’est le cas aussi des dommages causés par la colonisation et l’exploitation des ressources en Amérique latine et dans les Caraïbes, a-t-il poursuivi.

Il a également estimé que la lenteur et la complexité des mécanismes de financement actuels ne s’adaptent pas à l’urgence du financement climatique.

Selon la présidence cubaine, via Twitter, le chef du gouvernement a déclaré que "il s’impose, en même temps, que le Fonds vert pour le climat, le Fonds pour l’environnement mondial, le Fonds d’adaptation et toutes les banques multilatérales simplifient et harmonisent les procédures de demande de financement climatique".

Le Premier ministre cubain a souligné que les pays développés n’ont pas atteint l’objectif de 100 milliards de dollars par an pour soutenir les efforts du Sud, prévu pour 2020.

Au cours de cette journée, Marrero a eu entretien avec son homologue de la Grenade, Dickon Mitchell, entretien au cours duquel il a réaffirmé sa volonté d’élargir les liens entre les nations. Pour sa part, Mitchell a reconnu le travail des médecins cubains dans son pays et a affirmé que "Cuba a une place importante dans son cœur".

Les deux dirigeants ont convenu de maintenir la fraternité selon le principe incontournable de la solidarité.

Lors de la deuxième journée de la rencontre régionale, les participants discutent du soutien financier et des transferts de technologie pour faire face au changement climatique. (Source Prensa Latina)