Washington, 28 août (RHC) Une fois de plus, des centaines de personnes à Miami et dans diverses villes du monde se sont réunies aujourd'hui dans une nouvelle Caravane mondiale pour demander au président américain Joe Biden de mettre fin au blocus contre Cuba.

"Deux ans de caravanes et nous continuerons jusqu'à ce que les sanctions soient levées", a déclaré à Prensa Latina depuis Miami le militant Carlos Lazo, coordinateur du mouvement Bridges of Love, promoteur de l'initiative, pour décrire l'atmosphère des événements de la journée.

Cette action de solidarité coïncidait avec le 59e anniversaire du célèbre discours "I Have a Dream" de Martin Luther King, leader des droits civiques assassiné.

Rappelant le 28 août 1963, Lazo a affirmé qu'ils sont les héritiers de ce rêve, "mais le nôtre va plus loin, il va vers le jour où les États-Unis lèveront la guerre économique qu'ils mènent contre le peuple cubain". Notre rêve, a-t-il souligné, est que des ponts d'amour soient construits entre Washington et La Havane, entre Hialeah et Marianao, entre Seattle et Santiago de Cuba, et il se réalisera.

Un jour, nos enfants et petits-enfants cubains et nord-américains marcheront ensemble sur ce pont, construisant un monde meilleur pour nos peuples et tous les peuples du monde, a-t-il conclu.

Le 13 août, lors d'une conférence de presse depuis Miami, Lazo a rejeté les diffamations et les accusations du sénateur d'extrême droite Marcos Rubio et de tous ceux qui tentent d'intimider Puentes de Amor.

Les récentes menaces ne font que "nous remplir de courage", a-t-il averti en prévoyant que cette nouvelle caravane se déroulera "au même endroit et avec les mêmes personnes".

Nous sommes un mouvement pacifique", a-t-il souligné, "qui veut que le blocus soit levé.

Le dernier week-end de chaque mois, la demande faite à Biden de lever toutes les sanctions contre Cuba et de mettre fin au siège unilatéral imposé par les administrations successives de la Maison Blanche, qu'elles soient démocrates ou républicaines, est répétée.

Puentes de Amor est l'un des groupes qui font partie de la vague croissante de rejet de cette politique hostile qui tente d'étouffer les Cubains depuis plus de six décennies.

Biden a promis d'inverser les politiques ratées à l'égard de l'île de son prédécesseur, Donald Trump, mais plus de 18 mois après son arrivée au manoir exécutif, il n'y a guère de signes dans ce sens.

Le 16 mai, l'administration démocrate a annoncé quelques mesures bienvenues concernant les visas, la migration régulière, les voyages, les envois de fonds et l'ajustement des réglementations relatives aux transactions avec le secteur non étatique ; toutefois, elles n'ont pas touché à l'essence même du blocus.

Les autorités cubaines ont exprimé qu'il s'agit d'un pas limité dans la bonne direction, mais que les annonces ne modifient pas le blocus ou les principales mesures coercitives adoptées par l'administration Trump (2017-2021). (Source Prensa Latina)