Paris, 3 sept (RHC) L'association Cuba Coopération France (CubaCoop) a appelé aujourd'hui à une action conjointe et concrète de l'Europe pour soutenir le développement socio-économique de l'île, entravé par le blocus que lui imposent les Etats-Unis.
Dans un article publié par l'organisation sur son site internet, elle précise que cet objectif de coordination au niveau européen sera au centre du forum prévu samedi prochain dans le cadre de la Fête de l'Humanité, un événement politique et culturel qui attire chaque année des centaines de milliers de personnes.
Selon CubaCoop, l'unité d'action sur le vieux continent permettrait de promouvoir des projets plus ambitieux pour accompagner le développement de la nation antillaise, sur la base de l'échange d'expériences entre les associations qui mènent depuis un certain temps des initiatives dans ce sens.
Une alliance d'organisations européennes pourrait porter les actions à un niveau plus élevé, a-t-il souligné.
Parmi les propositions de la réunion de samedi, l'association française a mentionné l'importance d'agir dans le secteur bancaire, particulièrement impacté par le caractère extraterritorial du blocus économique, commercial et financier que subit Cuba depuis plus de 60 ans.
Les affaires et les investissements européens sur l'île sont gravement entravés par le refus des banques d'autoriser les transactions liées au pays des Caraïbes afin d'éviter les sanctions et les amendes américaines.
CubaCoop a jugé important d'insister sur le fait que le blocus américain n'affecte pas seulement la plus grande des Antilles, mais s'attaque également aux entreprises européennes, qui voient leur droit de commercer librement avec le pays et les entités qu'elles jugent commodes violé.
À cet égard, il a cité un rapport réalisé en 2019 par l'eurodéputé Raphaël Gauvain sur l'impact des mesures coercitives unilatérales appliquées par les États-Unis contre des nations souveraines sur leurs propres partenaires traditionnels, en l'occurrence l'Union européenne.
Selon l'enquête parlementaire, ces sanctions ont coûté des milliards d'euros aux entreprises françaises. Source Prensa Latina)