Nations Unies : des chefs d’État appellent à la fin du blocus américain contre Cuba

Édité par Reynaldo Henquen
2022-09-21 11:55:02

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Nations Unies, 21 septembre (RHC) L'appel à la fin du blocus américain contre Cuba se fait entendre avec force aux Nations Unies, alors que débute le débat de haut niveau de la 77e session de l'Assemblée générale.

Plusieurs chefs d’état latino-américains, dont l'Argentin Alberto Fernández, la Hondurienne Xiomara Castro et le Bolivien Luis Arce, ont exigé la fin des politiques punitives de Washington qui pèsent sur Cuba depuis plus de 60 ans.

"Je voudrais attirer l'attention sur l'utilisation de mesures coercitives unilatérales. Selon la Charte des Nations unies, les seules sanctions légitimes sont celles imposées par le Conseil de sécurité pour faire appliquer ses décisions en matière de maintien de la paix et de la sécurité", a déclaré M. Fernández.

En vertu de cela, a-t-il ajouté, l'Argentine se joint aux demandes des peuples de Cuba et du Venezuela pour la levée des blocus que subissent ces nations.

Pour sa part, Xiomara Castro a rejeté le blocus américain, qu'il a qualifié d'infâme, et a souligné la nécessité d'une discussion sérieuse sur la multipolarité du monde.

"Nous proclamons le retour au respect de l'autodétermination des peuples, en rejetant le blocus infâme et brutal du peuple de la République sœur de Cuba", a-t-elle déclaré.

De son côté, le président bolivien, Luis Arce, a déclaré qu'un autre exemple clair de l'application de mesures unilatérales est le blocus commercial et financier inhumain et criminel contre le pays antillais, blocus qui met en danger la vie de millions de citoyens.

La mise en œuvre de telles mesures constitue un crime contre l'humanité, a-t-il déclaré, tout comme le maintien de l'île des Caraïbes sur la liste des pays qui parrainent le terrorisme.

"C'est un exemple regrettable qui devrait nous faire réfléchir sur la façon dont la majorité des décisions prises chaque année dans cette Assemblée ne sont pas respectées par certains pays", a-t-il ajouté, faisant référence au projet de résolution approuvé il y a plus de 25 ans sur la nécessité d'éliminer cette politique punitive.

M. Arce a jugé inconcevable que, dans un monde frappé par la crise et les pandémies, des mesures coercitives unilatérales soient encore appliquées dans le but de briser les gouvernements au prix de la faim et de la souffrance de leurs peuples.

Il a fait valoir que dans le contexte actuel, aucun pays ne devrait être persécuté, sanctionné ou acculé pour avoir exercé son droit à déterminer librement son propre système politique, économique et social.

La 77e session de l'Assemblée générale, à laquelle participent plus de 150 dignitaires, s'est ouverte la veille sur le thème "Turning Point : Transformative Solutions to Interrelated Challenges" ("Point d'Inflexion : Solutions transformatrices à des défis interdépendants".. (Source Prensa Latina)



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