Ponts d'Amour

Washington, 25 sept (RHC) Des centaines de personnes à travers le monde ont demandé aujourd'hui la suppression du blocus économique, financier et commercial que les États-Unis maintiennent depuis plus de 60 ans contre Cuba et la normalisation des relations entre les deux pays.

Les différentes caravanes et activités contre la politique punitive de Washington ont eu lieu dans des villes du Panama, du Mexique, de la République dominicaine, de l'Italie et aussi du Canada.

Selon les informations publiées par le mouvement de solidarité « Ponts d’Amour », rien qu'aux États-Unis, plus d'une demi-douzaine de villes se sont jointes à la manifestation, dont Boston, Milwaukee, Minneapolis, Seattle, Bloomington et Miami.

"Ce 25 septembre, nous avons une caravane internationale pour la fin des mesures qui punissent la famille cubaine, une caravane internationale pour la fin du blocus de Cuba", a déclaré le dirigeant de l'association, Carlos Lazo.

Le militant a rappelé que l'objectif des rassemblements est de plaider pour l'application de mesures efficaces visant à rouvrir l'ambassade des États-Unis dans le pays antillais, le rétablissement des transferts de fonds, le regroupement familial et l'augmentation des vols vers d'autres régions de l'île, en plus de La Havane.

La grande réalité pour la famille cubaine est qu'il y a un fossé entre les paroles et les actes de l'administration américaine actuelle, car il n'y a pas de changements fondamentaux envers la nation caribéenne : les difficultés créées par le blocus ou par les 243 mesures imposées par l'ancien président Donald Trump (2017-2021) et maintenues par Joe Biden n'ont pas été réparées, a-t-il dit.

« Ponts d’Amour » se réunit chaque dernier dimanche du mois pour mener des activités contre le blocus américain, qui a connu ces dernières années une escalade sans précédent.

En plus d'exiger la levée du siège unilatéral, qui a causé des dommages aux citoyens, l'organisation condamne également l'inscription injuste de Cuba sur la liste des pays parrainant le terrorisme, qui limite l'accès du pays caribéen aux crédits financiers internationaux, entre autres dommages.

Cette fois-ci,  son leader a également appelé la population à se joindre à un tweet condamnant les règlements coercitifs contre l'île. (Source Prensa Latina)