Cuba dénonce l'impact de la politisation au Conseil des droits de l'homme

Édité par Reynaldo Henquen
2022-09-26 12:59:13

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

Cuba Droits de l'homme

Genève, 26 sept (RHC) Cuba a dénoncé aujourd'hui par la voix de son ambassadeur auprès de l'ONU à Genève, Juan Antonio Quintanilla, les conséquences négatives sur le travail et la crédibilité du Conseil des droits de l'homme de la politisation et de la sélectivité dans une question aussi sensible.

S'exprimant lors de la poursuite des débats de la 51e session du Conseil, le diplomate a estimé qu'il est impératif de sauver les objectifs centraux de coopération et de dialogue par lesquels doit se régir l'organe spécialisé des Nations unies, au sein duquel les puissances occidentales tentent d'imposer leurs intérêts et leurs positions hégémoniques.

"Plus de 15 ans après la création de ce Conseil, les actions sélectives, politisées et punitives systématiques des pays occidentaux continuent de jeter le discrédit sur cet organe et de le rendre inopérant. Le Conseil est en train de devenir le cimetière politique des tentatives ratées de changement de régime", a-t-il averti.

Le représentant de l'île a qualifié d'inquiétant et d'inacceptable le fait que certains gouvernements conduisent le Conseil des droits de l'homme vers le même sort que la Commission des droits de l'homme, qui a cessé ses activités depuis 2006 après avoir sombré dans la manipulation et la sélectivité.

Selon M. Quintanilla, le forum de remplacement est également devenu la proie de ceux qui transforment l'important pilier des droits de l'homme en un outil de confrontation, de revanche géopolitique et d'ingérence.

Dans ce but, la mise en place de mécanismes contre des pays a été régularisée, qui ne comptent pas et ne peuvent pas compter sur le consentement des Etats concernés, et ne résoudront pas non plus les situations de droits de l'homme où que ce soit, a-t-il souligné.

L'ambassadeur cubain a dénoncé le fait que ces initiatives comptent souvent sur la complicité éhontée de mécanismes de droits de l'homme auto-considérés comme sérieux et indépendants, ainsi que de dizaines d'organisations non gouvernementales qui se comportent comme des instruments au service des objectifs occidentaux.

M. Quintanilla a également dénoncé au Conseil des droits de l'homme la politique de deux poids, deux mesures par laquelle certaines puissances cachent leurs problèmes en toute impunité tout en accusant les autres.

Il est alarmant que les violations flagrantes et évidentes des droits de l'homme commises par les puissants, de la violence policière systémique à l'encontre des personnes d'origine africaine à la prolifération des discours officiels de haine à l'encontre des religions, des pays du Sud, des migrants et des demandeurs d'asile, ne soient pas dénoncées, a-t-il insisté.

Il a également rejeté l'absence de condamnation de l'utilisation de mesures coercitives unilatérales et de politiques agressives contre des États souverains, des gouvernements légitimes et des citoyens de pays entiers, uniquement en raison de leur nationalité.

"Je conclus en réitérant que la politisation, les doubles standards et la sélectivité dans le traitement des droits de l'homme doivent cesser", a exigé le diplomate cubain. (Source Prensa Latina)



Commentaires


Laissez un commentaire
Tous les champs sont requis
Votre commentaire ne sera pas publié
captcha challenge
up