La Havane, 8 nov. (RHC)- La ministre cubaine des sciences, de la technologie et de l'environnement (Citma), Elba Rosa Pérez Montoya, a déclaré à Sharm el Sheikh, en Égypte, siège de la 27e Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP 27), que les pays développés sont responsables du changement climatique.
Pour cette raison, les nations développées doivent assumer leurs engagements à fournir des moyens de mise en œuvre au monde en développement, y compris le financement, les technologies et la contribution au renforcement des capacités, a déclaré la ministre peu après son arrivée dans ce pays.
A la tête de la délégation cubaine à la COP 27, Elba Rosa Pérez, a déclaré que l'événement qui se déroule jusqu’au 18 novembre, a la particularité de coïncider avec une crise mondiale multisectorielle: environnementale, économique, sanitaire, énergétique et militaire, ainsi qu'une inflation importance, ce qui devrait avoir un impact sur ses résultats.
Nous alignerons toujours nos positions avec les pays insulaires en développement et, en général, avec le groupe plus large de pays en développement, articulé par le G-77 plus la Chine, et la coopération Sud-Sud continuera d'être un outil de solidarité de Cuba dans ces processus, a-t-elle soutenu.
Elle a annoncé que la délégation cubaine présentera les résultats du Plan d’État mis en œuvre il y a 5 ans pour faire face au changement climatique.
Le programme connu chez nous sous le nom de Tarea Vida (Tâche Vie) a permis de promouvoir la préparation de la nation à ce problème complexe, avec une approche nationale et sectorielle, en mettant davantage l'accent sur l'approche territoriale et locale.
Cuba soutiendra les efforts des pays en développement pour obtenir les mécanismes financiers nécessaires pour faire face aux pertes et dommages causés par le changement climatique et pour mieux orienter les débats sur la définition d'un nouvel objectif financier, basé sur les besoins des pays sous-développés, a-t-elle déclaré.
Lors de la COP 27, Cuba soutiendra également la réduction des émissions de gaz à effet de serre, tout en reconnaissant que cela doit se faire d'une manière compatible avec les besoins d'un développement économique et social durable.
Des représentants et des experts du ministère de la Science, la Technologie et l’Environnement et du ministère des Affaires étrangères font partie de la délégation cubaine. Le sommet prévoit de parvenir à un consensus et à des engagements et de prendre des mesures afin d'atteindre les objectifs climatiques collectifs du monde, conclus dans le cadre de l'accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement de la planète bien en dessous de deux degrés Celsius, de préférence 1,5 degré, par rapport aux niveaux préindustriels.
Source: Juventud Rebelde