Beijing, 25 nov. (RHC) Le président cubain Miguel Díaz-Canel s'est entretenu aujourd'hui avec deux hauts responsables du gouvernement chinois et a souligné les excellentes relations qui existent entre les différentes entités de leurs pays.
Dans le cadre de son programme à Beijing, Díaz-Canel a tenu une réunion avec M. Li Zhanshu, président de l'Assemblée nationale populaire, au cours de laquelle ils ont souligné les excellentes relations qui existent entre les parlements cubain et chinois et ont exprimé leur désir de les consolider davantage.
Il s'est également entretenu avec le Premier ministre Li Keqiang. Ce moment a également été l'occasion de faire le point sur l'évolution des relations entre Beijing et La Havane et d'entériner la volonté de les porter à un niveau supérieur.
Ces rencontres ont eu lieu après que le dirigeant cubain a rendu hommage en déposant une gerbe au monument aux Héros du Peuple, situé sur l'emblématique place Tian'anmen de Pékin.
Auparavant, le président chinois Xi Jinping avait officiellement accueilli Díaz-Canel, ils se sont entretenus et ont assisté à la signature de 12 documents de coopération dans différents secteurs afin de renforcer les liens entre La Havane et Pékin, établis il y a 62 ans et qualifiés de solides par les deux parties.
La réunion s'est également terminée par une déclaration commune qui reflète la volonté des parties d'étendre la communication et les relations dans le domaine de la coopération politique, économique et multisectorielle.
Ce texte met en avant un soutien mutuel sur les questions d'intérêt commun à chaque partie, lors de l’affrontement à la pandémie de Covid-19 à l'intérieur et à l'extérieur de leurs territoires, et dans les espaces multilatéraux.
Entre autres, la Chine a ratifié le rejet du blocus économique, financier et commercial des États-Unis contre Cuba, l'imposition de sanctions unilatérales et d'autres mesures coercitives qui entravent son développement et ses liens normaux avec le reste du monde.
La Havane a réaffirmé son attachement au principe d'une seule Chine, à la non-ingérence dans ses affaires intérieures et au droit du géant asiatique sur Taïwan. (Source:PL)