La Havane, 8 janvier (RHC)-- La section cubaine du Réseau des intellectuels pour la défense de l'humanité (Redh) a ratifié aujourd'hui sa défense du président brésilien Lus Inacio Lula Da Silva.
"En ce moment, l'extrême droite bolsonariste mène un coup d'État dans le plus pur style Trumpiste !!!, a dénoncé sur son compte Twitter José Ernesto Novaez, coordinateur de ce mouvement dans l'île des Caraïbes et ratifié le soutien à Lula et à la démocratie dans le géant sud-américain.
Des manifestants radicaux, partisans de l'ancien président Jair Bolsonaro, ont envahi ce dimanche à Brasilia le siège du Congrès national, la Cour suprême et le Palais du Planalto, bastion du pouvoir exécutif.
Avant les incursions, des officiers de la police militaire ont tenté de contenir les bolsonaristes (des partisans de l’ex-militaire), armés de bâtons et de pierres, avec du gaz poivré, cependant, ils ont pénétré dans les zones de confinement des bâtiments de la place des Trois Pouvoirs.
Les médias télévisés ont rapporté que les fenêtres du siège du Congrès sont brisées et que les bolsonaristes ont atteint la salle verte de la Chambre des députés, la zone qui donne accès à la plénière de l'assemblée.
Les agents ont également utilisé des bombes à effet moral pour tenter d'arrêter les participants au coup d'État et des actes antidémocratiques, comme l'ont décrit les analystes politiques de différentes chaînes de télévision.
Après avoir fait irruption au Congrès national, les mécontents de la victoire et de l'accession au pouvoir du président Luiz Inacio Lula da Silva sont entrés à la Cour suprême fédérale.
Là, ils ont brisé la vitre de la façade, sont entrés dans le bâtiment et ont atteint la plénière.
De même, au palais du Planalto, les radicaux ont atteint le quatrième étage et saccagé le siège du pouvoir exécutif.
Le ministre de la Justice, Flavio Dino, a qualifié d'absurdes les actes antidémocratiques et affirmé que "la tentative d'imposer la volonté par la force ne prévaudra pas".
Dino a informé que le gouvernement du district fédéral a informé qu'"il y aura un renforcement". Jusqu'à présent, la police militaire n'a pas exprimé son opinion sur les invasions.
