Paris, 2 février (RHC) L'association Cuba Coopération France (CubaCoop) a appelé les Européens à unir leurs forces pour mettre fin au blocus américain contre l'île, qu'elle qualifie d'injustice.
Dans une publication sur le site web de l'organisation, son président, Víctor Fernández, a estimé qu'il est urgent de mener une action commune à partir de la diversité des opinions en Europe face à une politique économique, commerciale et financière agressive qui, en raison de son impact extraterritorial, s'attaque également aux entreprises, aux banques et aux citoyens du vieux continent.
À cet égard, il a demandé le soutien à la pétition remise le mois dernier au Parlement européen avec des associations d'Espagne, d'Italie et de Suède, demandant une action immédiate contre le blocus et sa nature extraterritoriale.
Signé par CubaCoop, le Mouvement d’État de Solidarité avec Cuba en Espagne, l'Association Nationale d’Amitié Italie-Cuba et l'Association Suède-Cuba de Solidarité, le texte demande aux institutions de l'Union européenne (UE) des réponses concrètes et l'utilisation des outils juridiques disponibles pour faire face au siège et à ses conséquences.
La pétition est ouverte à la signature en ligne à l'adresse https://sites.google.com/view/petition-europenne/signer-la-pétition.
"C'est un appel du cœur", a déclaré Fernández dans le document diffusé par CubaCoop, une organisation créée en 1995 pour promouvoir les liens entre la France et la plus grande des Antilles, une association impliquée dans des dizaines de projets de développement socio-économique locaux et nationaux.
Il a également dénoncé les souffrances que le blocus américain cause aux habitants de l'île dans le but de leur imposer des changements politiques, en ignorant leur droit de décider de leur propre destin.
Le peuple cubain, cultivé, courageux et solidaire, souffre de cette politique, qui représente le principal obstacle à son développement, a-t-il souligné.
Selon le président de l'organisation, la France et l'UE devraient appliquer toutes les résolutions de l'ONU, qui, année après année, lors de son Assemblée générale et à la quasi-unanimité, demandent la levée du blocus.
Elles devraient contribuer au développement économique de Cuba, protéger les entreprises qui souhaitent commercer et investir sur l'île et obliger les banques à accompagner ces activités, a-t-il ajouté.
Dans son appel aux Européens, Fernández a jugé inacceptable le refus des banques d'effectuer des opérations liées à la nation antillaise, qui se produit par crainte des pressions et des amendes exorbitantes de Washington.
Il a également donné des exemples concrets des effets du blocus américain sur tous les secteurs du pays caribéen, notamment la santé, les affaires, le sport, le tourisme et la coopération. (Source:PL)