L'échange de vues fait suite aux idées issues du 9e Congrès de l'Uneac. Photo : Estudios Revolución
La Havane, 22 février (RHC) Le premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba (CC-PCC) et président de la République, Miguel Díaz-Canel, a dialogué mardi après-midi avec une représentation d'artistes et d'intellectuels de toutes les provinces du pays.
L'échange de vues a eu lieu au Palais de la Révolution dans le but de donner suite aux idées issues du 9e Congrès de l'Union des écrivains et artistes de Cuba (Uneac).
Inés María Chapman, vice-première ministre de la République, Rogelio Polanco Fuentes, chef du département idéologique du CC-PCC, Alpidio Alonso Grau, ministre de la Culture, et Luis Morlote Rivas, président de l'Uneac y étaient également présents.
Selon le site web présidentiel, Díaz-Canel a discuté de l'importance d'analyser les assemblées des membres des comités provinciaux de l'Uneac, tenues entre le 10 et le 31 janvier.
"Si quelqu'un simplifiait, ou si quelqu'un ne connaissait pas bien l'engagement de notre avant-garde artistique envers la Révolution, il penserait qu'à un moment comme celui-ci, les assemblées vont porter sur des revendications, et c'est tout le contraire : parce que cette avant-garde sait comprendre les moments historiques que nous vivons et où se trouvent les causes des problèmes", a-t-il affirmé.
Pour sa part, Morlote Rivas a souligné que sur les 68 décisions prises lors du congrès, une seule reste en suspens, et que le travail se poursuit en direction du 10e congrès, prévu en 2024.
Des représentants de l'Uneac de différents territoires ont parlé de l'accompagnement des autorités du PCC et du gouvernement à la culture, de l'entrée de nouveaux membres dans l'univers syndical et de la nécessité d'être créatif, de défendre la culture et les valeurs morales et spirituelles de la nation cubaine.
Le journaliste Pedro de la Hoz a déclaré que ces réunions permettent de résumer et de prévoir la direction que doit emprunter l'Uneac, et en même temps il a parlé de systématicité, du suivi de tout ce qui est fait, et de ne pas laisser les analyses nécessaires pour le moment d'une réunion.
L'actrice Corina Mestre a souligné que beaucoup de ceux qui ont manifesté leur intérêt pour l'appartenance et la participation à l’Union des artistes et des écrivains sont des jeunes, et elle a invité à approfondir la question de savoir où placer les ressources disponibles pour former les futurs créateurs.
Le président a également dénoncé le programme de colonisation culturelle qui, selon lui, repose sur une plateforme de subversion politico-idéologique et une guerre médiatique visant à discréditer la Révolution.
"Nous devons l'affronter avec profondeur, avec intelligence, avec cohérence, et cela doit faire partie du débat quotidien, car ils veulent briser notre identité", a-t-il réfléchi.
Concernant le moment complexe que traverse le pays, Díaz-Canel a souligné que la situation va s'améliorer, mais que les bonds ne sont pas immédiats.
Díaz-Canel a parlé de la participation aux transformations des quartiers, et qu’il espère qu’il s’agira d’une véritable transformation sociale, et a exhorté les gens à apprendre à connaître les racines, l'identité et les motivations des localités.
"Tout le monde n'est pas un artiste, mais tout le monde peut apprécier et profiter de l'art", a-t-il déclaré.
Le chef d’état a insisté sur le fait que l'on ne peut renoncer à l'idéal d'être meilleurs. (Source : ACN)