La Havane, 28 février (RHC) Avec l'inauguration de deux expositions et la traditionnelle cérémonie du thé, la commémoration du 47ème anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a débuté lundi à Cuba.
L'ambassadeur sahraoui à La Havane, Omar Bulsan, a inauguré une exposition photographique à la Naison de l’Afrique, située dans la Vieille Havane, qui reflète la vie dans les camps de réfugiés, la lutte pour l'autodétermination, les coutumes et les aspects socioculturels des habitants du Sahara occidental.
L'exposition reflète également le travail des travailleurs humanitaires cubains dans les camps et les relations historiques de la République sahraouie avec des nations comme Cuba et le Venezuela.
L'autre exposition est composée d'une sélection de livres en espagnol sur la culture, l'idiosyncrasie, l'histoire, la poésie et d'autres sujets liés à la RASD, le seul pays hispanophone du monde arabe et le deuxième du continent africain, ainsi que des affiches avec des poèmes d'auteurs nationaux.
Pendant ce temps, des étudiants sahraouis à Cuba ont montré aux participants la cérémonie du thé, sacrée pour eux, car elle fait partie de leurs coutumes et elle est aussi, selon ce qu'ils ont dit à Prensa Latina, le moment où ils partagent et apprécient avec leurs familles.
Le président de l'Institut cubain d'amitié avec les peuples (ICAP), Fernando González, le corps diplomatique accrédité sur l'île et des fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères ont assisté aux festivités.
Le 26 février 1976, l'Espagne abandonne le Sahara et le 27 février 1976, le Front Polisario proclame la République arabe sahraouie démocratique, reconnue en novembre 1984 par la plupart des pays de l'ancienne Organisation de l'unité africaine, aujourd'hui l'Union africaine, dont elle est membre à part entière.
Cette année, les célébrations ont lieu en pleine offensive des troupes sahraouies contre les forces d'occupation marocaines qui, le 13 novembre 2020, ont violé le cessez-le-feu en attaquant un groupe de militants civils qui manifestaient pacifiquement à Guergarat (brèche illégale), à la frontière du Sahara avec la Mauritanie.