Cuba réaffirme sa position en faveur de la paix en Colombie

Édité par Reynaldo Henquen
2023-05-02 18:11:26

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La Havane, 2 mai (ACN) Le troisième cycle de dialogues de paix entre le gouvernement colombien et l'Armée de libération nationale (ELN) a débuté aujourd'hui dans cette capitale, où le ministre des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez Parrilla, a affirmé que Cuba restera fidèle à sa position d'agir de manière discrète, impartiale et responsable dans l'intérêt de la recherche d'une solution politique au conflit armé qui sévit dans ce pays.

Devant les délégations respectives de Pablo Beltrán, pour l'ELN, et de la sénatrice María José Pizarro, pour le gouvernement de Gustavo Petro, ainsi que les représentants des pays accompagnateurs et garants et d'autres personnalités,. Rodríguez Parrilla a rappelé que ce n'était pas la première fois que La Havane accueillait des pourparlers liés à la confrontation historique.

Vous allez parler dans la ville où, en 2014, les chefs d'État et de gouvernement d'Amérique latine et des Caraïbes, sur proposition du président de l'époque, Raúl Castro Ruz, ont déclaré l'Amérique latine et les Caraïbes zone de paix, et où, en 2016, l'accord final a été conclu pour la fin du conflit et la construction d'une paix stable et durable, entre l'État colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée du Peuple.

Nous vous encourageons à profiter de la magie, de la mystique et de l'espoir qu'offrent toujours Cuba et notre peuple qui aime tant la Colombie", a déclaré le ministre des affaires étrangères.

Nous croyons fermement que le peuple colombien mérite la paix et qu'il peut l'obtenir, tandis que Cuba, dans le strict respect de la condition de garant et de lieu alternatif qui lui a été conférée par les parties, soutiendra et facilitera la conclusion d'accords en cette occasion historique qui s'est présentée, a-t-il assuré.

Il a rappelé que dans cette même salle, qui accueille aujourd'hui le troisième cycle, il y a un an, une semaine après l'investiture du président Gustavo Petro, nous avons assisté, avec le ministre colombien des affaires étrangères et de la paix, Álvaro Leyva, à la première réunion entre l'ELN et le nouveau gouvernement colombien, qui a conduit à l'installation de la table de négociation, un événement considéré comme exceptionnel à l'époque par le président cubain, Miguel Díaz-Canel.

Lorsque les pourparlers ont été suspendus en 2019, on a exigé de Cuba qu'elle viole ce que les parties avaient convenu, une circonstance malheureusement exploitée avec opportunisme politique pour inclure notre pays, de manière injuste et frauduleuse, dans la liste fallacieuse des États soutenant le terrorisme qui a causé tant de souffrances et de dommages au peuple cubain.

Il a affirmé qu'à l'époque, comme aujourd'hui, nous avons défendu le respect de l'accord, l'un des facteurs qui a permis à cette table ronde d'être réinstallée et d'aller de l'avant.

Cuba salue l'engagement du gouvernement et de l'ELN à faire avancer l'objectif commun de parvenir à la paix en Colombie ; les progrès réalisés dans les pourparlers de paix au cours des cycles précédents au Venezuela et au Mexique jettent les bases pour atteindre des niveaux plus élevés dans le processus, a souligné le ministre des affaires étrangères.

Nous réaffirmons la volonté de notre pays de contribuer au succès de ce cycle de dialogue, a-t-il déclaré, en rappelant que le fait d'être un garant et un lieu alternatif est pour Cuba une grande responsabilité que nous assumerons en fonction de notre expérience et de tout ce qui est à notre portée, et pour laquelle nous agirons en solidarité avec le peuple colombien, qui mérite tant la paix et la justice.

Nous nous en tiendrons à nos principes de discrétion, d'impartialité et de respect absolu de la volonté des parties et des accords conclus, a-t-il déclaré.

Rodríguez a rappelé les paroles du commandant en chef Fidel Castro Ruz, fervent défenseur et promoteur de la paix en Colombie, lorsqu'il a indiqué qu'en tant que Latino-Américains, nous devions essayer de collaborer avec la Colombie, afin d'aider le pays à parvenir à une paix juste, une paix qui profite à tous.

Outre le ministre cubain des affaires étrangères, Pablo Beltrán, pour l'ELN, et la sénatrice María José Pizarro, pour le gouvernement de Gustavo Petro, ont pris la parole lors de la séance d'ouverture des pourparlers.

Outre les deux délégations, des représentants de la Norvège, du Venezuela, du Mexique et du Brésil, pays garants de ce processus, Carlos Alberto Ruiz Massieu, représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Monseigneur Héctor Fabio Henao, de la Conférence épiscopale colombienne, ainsi que des représentants de l'Allemagne, de l'Espagne, de la Suède et de la Suisse, pays d'accompagnement, de soutien et de coopération, ont également pris la parole. (Source ACN)



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