La Havane, 18 mai (RHC) Le ministre cubain de la Culture, Alpidio Alonso, a qualifié le harcèlement du duo Buena Fe en Espagne d'actes lâches, maccarthystes et fascistes, selon son compte Twitter aujourd'hui.
Il a également rejeté les pressions exercées contre les propriétaires des salles qui ont programmé leurs concerts dans ce pays, qu'il a ironiquement qualifiés de "nouveaux champions du respect de la diversité et de la liberté d'expression".
Les réactions de dénonciation publique des tentatives de boycott des prestations des musiciens cubains en Espagne se multiplient sur les réseaux sociaux à l'aide du hashtag #ConBuenaFeYo.
Au nom de la liberté, on commet parfois des outrages fascistes", a écrit la chanteuse espagnole Pilar Boyero sur son compte Twitter.
De son côté, l'Union des écrivains et artistes de Cuba (Uneac) a publié un communiqué dans lequel elle exprime son indignation face à la "barbarie révélée par le harcèlement et la persécution dont ont fait l'objet ces derniers jours les artistes de l'île en Espagne et les entrepreneurs et promoteurs de ce pays engagés dans leur tournée dans plusieurs villes".
"Il s'agit d'une atteinte à la civilité, d'un mépris évident pour la culture et pour ceux d'entre nous qui défendent le droit de faire leur travail depuis cette île bloquée et calomniée", affirme le texte.
Le communiqué souligne que, sans originalité, les éléments anti-cubains impliqués dans les événements ont suivi le scénario fasciste dicté par la secte plattista implantée dans le sud de la Floride, aux États-Unis, celle-là même qui a brûlé un tableau de Manuel Mendive et écrasé les disques d'artistes cubains et étrangers qui se produisaient dans la nation antillaise.
Le document souligne la solidarité des intellectuels avec Buena Fe et son dirigeant Israel Rojas, membre du Conseil national de l'organisation, et remercie les nombreux Espagnols et Cubains vivant dans ce pays et dans d'autres parties du monde qui les soutiennent et ont dénoncé cette injustice (Source:PL).