La Havane, 5 juin (RHC) La validité des idées du commandant en chef Fidel Castro sur la protection de la nature et le développement durable a été soulignée ce lundi à Cuba, à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement.
Fidel Castro attachait une grande importance à l'éducation environnementale des jeunes générations afin qu'elles prennent soin de la planète, a souligné le directeur du Centre d'étude de l'économie mondiale (CIEM), Ramón Pichs.
Dès les années 1960, alors qu'on parlait peu de ces questions, Cuba agissait déjà en ce sens, a rappelé le professeur du Centre Fidel Castro, situé dans le quartier de Vedado, à La Havane.
Il pensait que l'environnement devait être lié au développement et que la nature devait être transformée, en tenant compte du fait qu'elle a ses propres lois, de sorte que les ressources naturelles devaient être utilisées de manière rationnelle, a déclaré Ramón Pichs, cité sur le site web du ministère de la science, de la technologie et de l'environnement.
Le spécialiste a également fait référence au livre "La crise économique et sociale du monde", qui contient le rapport présenté par Cuba au sommet du Mouvement des non-alignés à New Delhi.
Le livre aborde des questions telles que la détérioration de l'environnement naturel, les sols, la désertification et la déforestation, entre autres, dans les chapitres consacrés à l'agriculture et à la crise énergétique.
Dans ce contexte, Ramón Pichs a rappelé des idées prononcées par Fidel Castro, dont l'une était la suivante : "une espèce biologique importante est menacée de disparition en raison de la liquidation rapide et progressive de ses conditions de vie naturelles : l'homme".
Le commandant en chef a condamné le gaspillage, cause des problèmes mondiaux, et a prédit les effets du changement climatique et ses conséquences pour les pays en développement et les petits États insulaires.
Fidel Castro a dénoncé le fait que les nations industrialisées, qui ont le plus contribué à l'état actuel de l'environnement, cherchent à se défaire de leurs responsabilités, et a donc plaidé en faveur d'une responsabilité commune mais différenciée.
Source Prensa Latina