La Havane, 7 juillet (RHC) L'association Cuba Coopération France (CubaCoop) a appelé ce vendredi à faire de Bruxelles la capitale de la lutte contre le blocus nord-américain de l'île, à l'occasion du Sommet des Peuples qui s'y tiendra ce mois-ci.
Dans un message diffusé sur le territoire français, le premier vice-président de l'organisation française, Miguel Quintero, estime que ce forum est l'endroit idéal pour promouvoir la revendication de la fin du siège économique, commercial et financier appliqué par Washington à Cuba depuis plus de 60 ans, malgré le rejet mondial que cette politique suscite.
Les 17 et 18 juillet, la capitale belge accueillera le sommet de l'Union européenne (UE) et de la Communauté des États latino-américains et caraïbes (CELAC), qui se tiendra parallèlement au Sommet des peuples.
Il s'agit d'un événement important pour l'échange d'expériences, les débats et le renforcement des liens entre les mouvements populaires, les syndicats, les groupes de solidarité, les émigrés, les associations, les personnalités et les forces politiques européennes, latino-américaines et caribéennes, a souligné Miguel Quintero.
A cet égard, il a confirmé la participation de CubaCoop au Sommet des Peuples à Bruxelles, où elle partagera les détails de la pétition européenne que l'organisation a remise en janvier dernier, en coordination avec des associations d'Espagne, d'Italie et de Suède.
L'initiative, en plus de dénoncer le blocus nord-américain contre Cuba, appelle à la solidarité et à joindre sa voix à la revendication de l'UE d'assumer ses responsabilités et de faire face à cette politique extraterritoriale.
Miguel Quintero a souligné que CubaCoop a reçu cette semaine un courriel indiquant que "la commission des pétitions a examiné votre pétition et l'a déclarée recevable, car la question qu'elle soulève relève du champ d'action de l'Union européenne".
Cela signifie qu'elle sera publiée sur le site web du Parlement européen et que les gens pourront la soutenir officiellement, ce qui nous permettra de passer à un niveau supérieur, a-t-il souligné.
Il a notamment indiqué que la pétition contre le blocus nord-américain et sa portée extraterritoriale pourrait être envoyée aux commissions parlementaires, qu'une audition sur les conséquences du blocus pour les entreprises européennes pourrait être organisée et que d'autres actions pourraient être entreprises.
Source Prensa Latina