Washington, 5 septembre (RHC-PL) Des milliers de messages exigeant la libération des trois anti-terroristes cubains sont en train d'arriver à la Maison Blanche. Cela fera 16 ans le 12 septembre prochain que ces combattants anti-terroristes ont été injustement emprisonnés aux États-Unis. À l'appel du Comité International pour la Libération des 5, le nom sous lequel sont connus Gerardo Hernández, Ramón Labañino, Antonio Guerrero, Fernando González et René González, le 5 de chaque mois, des amis solidaires de cette cause envoient des messages, des télégrammes, des courriels au président Obama et à d'autres fonctionnaires de son administration pour exiger que cesse cette injustice. Cette initiative s'inscrit cette fois-ci dans le cadre des Journées Internationales de solidarité organisées dans plus de 40 pays du monde.

Son but est de faire pression sur le gouvernement étasunien pour qu'il libère Gerardo Hernández, Ramón Labañino et Antonio Guerrero, qui purgent à eux trois deux perpétuités plus 66 ans de détention.

L'une des personnalités qui a exprimé sa solidarité ce 5 septembre est le professeur Felix Kury, du département des Études Latino-américaines à l'Université de San Francisco en Californie.
Felix Kury a adressé une lettre à Barack Obama dans laquelle il qualifie d'injustifié l'emprisonnement des Cinq et il a rappelé que ces anti-terroristes ont évité des attentats contre le peuple cubain.

L'Universitaire étasunien signale dans sa lettre que « Les Cinq cubains n'ont jamais été une menace pour la sécurité nationale des États-Unis » et que Fernando González et René González sont revenus à Cuba "après avoir purgé leurs peines de prison".