La Havane, 11 juil (RHC) Le président cubain Miguel Díaz-Canel a exprimé aujourd'hui son rejet de la présence illégale des États-Unis à Guantánamo, une province de l'est de Cuba, et celle d'un sous-marin nucléaire dans cette enclave navale.
Non seulement les États-Unis usurpent illégalement une partie de notre territoire à Guantánamo, mais ils aggravent l'outrage en y envoyant un sous-marin nucléaire. Nous défendons la paix dans notre pays et dans la région que nous habitons, a déclaré le président sur son compte Twitter.
Auparavant, le ministère cubain des affaires étrangères (Minrex) avait dénoncé l'entrée d'un sous-marin à propulsion nucléaire dans cette Baie du 5 au 8 juillet, qu'il a qualifiée d'escalade provocatrice de la part des États-Unis, dont les motivations politiques ou stratégiques sont inconnues.
"La présence d'un sous-marin nucléaire à cet endroit en ce moment nous oblige à nous interroger sur la raison militaire de cet acte dans cette région pacifique du monde, sur l'objectif qu'il vise et sur le but stratégique qu'il poursuit", souligne la déclaration du Minrex.
Le texte rappelle que les 33 nations de la région sont signataires de la Déclaration de l'Amérique latine et des Caraïbes comme zone de paix, signée à La Havane en janvier 2014.
Une fois de plus, le Minrex rejette la présence militaire américaine à Cuba et la demande de restitution du territoire illégalement occupé dans la province de Guantánamo, tout en mettant en garde contre le danger que représentent la présence et la circulation de sous-marins nucléaires des forces armées américaines dans la région voisine des Caraïbes.
La base militaire américaine occupe ce territoire de 117 kilomètres carrés depuis 121 ans, contre la volonté du peuple et du gouvernement cubains et en tant que vestige colonial de l'occupation militaire illégitime de notre pays qui a débuté en 1898, après l'intervention des Cubains dans la guerre d'indépendance contre le colonialisme espagnol, ajoute le communiqué. (Source:PL)