Bruxelles, 17 juillet (RHC) - Face à l'urgence de trouver des réponses à des problèmes qui touchent à la survie de la civilisation, le IIIe Sommet des chefs d'État et de gouvernement CELAC-Union européenne a ouvert ses portes ici, après quatre heures de l'après-midi (heure locale), et se poursuivra jusqu'à mardi.
Cuba est représentée à cette importante réunion bi-régionale, par une délégation de haut niveau conduite par le premier secrétaire du comité central du parti communiste et président de la République de Cuba, Miguel Díaz-Canel Bermúdez, qui est arrivé au siège du Conseil européen, où se tient le IIIe sommet, après une heure et demie de l'après-midi.
"Nous pensons que nous pouvons avoir un bon Sommet, avec des bénéfices pour l'Amérique latine et les Caraïbes ", a déclaré le président cubain lundi matin lors d'un échange cordial à Bruxelles avec Ralph Gonsalves, premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines et président de la Communauté des États latino-américains et caribéens (CELAC).
Lors de ce dialogue, Díaz-Canel Bermúdez a confirmé que Cuba fera tout son possible pour que le sommet soit un succès, tout en soulignant l'importance de la présidence de la CELAC par une île des Caraïbes.
Après huit ans sans réunion au plus haut niveau, les deux blocs qui convergent aujourd'hui à Bruxelles à travers les dirigeants européens, latino-américains et caribéens, le IIIe Sommet - avec des représentants des 33 pays de la CELAC et des 27 pays de l'Union européenne - a lieu, dont la devise est "Renouveler l'association bi-régionale pour renforcer la paix et le développement durable".
Ce sommet, dont plusieurs voix s'accordent à dire que l'égalité et le respect doivent être les mots clés du succès de la réunion bi-régionale, est coprésidé par le président du Conseil européen, Charles Michel, et par le Premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Ralph Gonsalves, en sa qualité de président en exercice de la Communauté des États latino-américains et caribéens (CELAC).
Comme le veut la tradition, les mouvements populaires, les organisations sociales et les forces politiques d'Europe, d'Amérique latine et des Caraïbes tiendront un Sommet des peuples en même temps que la réunion des chefs d’état, cette fois-ci à l'Université libre de Bruxelles. (Source Présidence de la République)