La Havane, 19 juillet (RHC) Le ministre du Commerce Extérieur et de l'Investissement, Ricardo Cabrisas, a appelé mercredi à un revirement de la situation de cette activité à Cuba, avec la participation de tous les acteurs impliqués dans ses processus.
Selon Cabrisas, les organisations mondiales et sectorielles, les groupes d'affaires, les entreprises et les structures gouvernementales dans les territoires, entre autres, doivent établir des actions concrètes, des plans et des calendriers qui contribuent à cet objectif décisif pour le pays.
Le vice-premier ministre de la nation antillaise a également évoqué la situation de l'investissement étranger dans l'île devant la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire (ANPP, Parlement), où il a regretté que les résultats attendus et nécessaires n'aient pas été obtenus dans le secteur, malgré la décision d'accroître sa participation au développement économique et social.
Cuba ne peut pas se permettre de perdre une seule minute, car il existe un risque que des circonstances surviennent et fassent échouer certaines opportunités, a fait remarquer Cabrisas, qui a considéré qu'il était essentiel d'accélérer tous les délais dans l'accomplissement des mécanismes et des procédures existantes.
Les informations présentées par le ministre aux députés lors de la deuxième et dernière journée de débats des commissions permanentes de l'ANPP précisent qu'à la fin du mois de mai, il y avait 327 entreprises avec des investissements étrangers dans le pays, un chiffre qui inclut 167 contrats de l'Association économique internationale, 106 joint-ventures et 57 avec un capital totalement étranger.
Au total, des investisseurs de 40 pays sont impliqués dans ces projets, avec une présence plus importante de l'Espagne, de l'Italie, du Panama, du Canada, du Mexique, du Vietnam, de la Chine, de l'Australie, du Royaume-Uni, de l'Allemagne et de la France.
Selon le vice-premier ministre cubain, les investissements étrangers jouent un rôle important dans diverses activités économiques, telles que le tourisme, l'exploitation minière, l'agro-industrie du tabac, la production et la commercialisation du rhum, l'industrie alimentaire et l'industrie légère, ainsi que les services de télécommunications.
Ces exemples montrent la contribution que le capital étranger pourrait apporter s'il était inséré dans d'autres secteurs et activités, a déclaré M. Cabrisas, notant que l'autorisation de nouvelles entreprises montre une discrète reprise (18 approuvées au premier semestre 2023), toujours en deçà des besoins de l'économie.
Il a également indiqué que l'investissement étranger devrait avoir une plus grande présence dans le développement des territoires, principalement en raison de sa contribution aux exportations, basée sur l'augmentation de sa valeur ajoutée, la promotion de nouveaux fonds exportables et la récupération de productions qui, dans le passé, faisaient partie de cette offre.
(Source : Prensa Latina).
