La Havane, 9 septembre (RHC).- L'avocat étasunien Phillip Horowitz a signalé que jusqu'à présent l'affaire des 5 antiterroristes cubains condamnés aux États-Unis ne peut être comparée à aucune autre de celles dont il s'est occupé dans ses 29 ans de pratique professionnelle.
«C'est une affaire unique » a indiqué le juriste dans de brèves déclarations faites par courrier électronique à l'agence de presse Prensa Latina, à l'occasion du 16e anniversaire de l'arrestation de Gerardo Hernández, de Ramón Labañino, d'Antonio Guerrero, de Fernando González et de René González, le 12 septembre 1998.
Maître Horowitz a signale que cela a été un honneur que de faire partie de l'équipe de la défense des 5 depuis 1998, année à laquelle ils ont été arrêtés.
Ces déclarations interviennent au milieu d'une campagne internationale de solidarité qui s'étend du 4 septembre au 6 octobre pour exiger la libération de Gerardo Hernández, de Ramón Labañino et d'Antonio Guerrero, qui sont toujours enfermés dans des prisons étasuniennes.
Les deux autres membres du groupe, Fernando et René, qui a été défendu par Maître Horowitz, sont sortis de prison, respectivement en 2011 et en 2014, après avoir purgé la totalité de leurs peines.
Plusieurs observateurs s'accordent à signaler qu'il s'agit d'une affaire politisée et que l'injustice commise contre nos compatriotes est évidente aux yeux du monde.
Le 9 août 2005, trois juges du 11e Circuit de la Cour d'Appel d'Atlanta ont décidé , dans une analyse détaillée en 93 pages, de révoquer les sentences en arguant du fait que les 5 n'avaient pas fait l'objet d'un procès juste à Miami et l'on a ordonné un nouveau procès dans une autre ville.
Les juges ont alors conclu qu'il était impossible d'obtenir un procès impartial dans cette ville du Sud de la Floride à cause des préjugés et des animosités existant contre Cuba au sein de cette communauté.
Ils ont reconnu en particulier les nombreuses preuves présentées par la défense et qui ont mis à nu la longue histoire d'actes de terrorisme organisés contre notre pays par des groupes violents ayant leur quartier général en Floride.
Avant, en mai de la même année, un groupe d'experts des Nations Unies sur les Détentions Arbitraires a conclu que celle des 5 en est une.
Cependant, 16 ans après leurs arrestations Gerardo Hernández, Ramón Labañino et Antonio Guerrero qui purgent des peines qui totalisent dans leur ensemble deux perpétuités plus 66 ans de prison sont toujours dans des geôles étasuniennes.
Plus de 10 Prix Nobel, des parlementaires, des artistes, des activistes, des défenseurs des droits de l'homme, des étudiants, des syndicalistes, des leaders religieux, entre autres, ont demandé au président des États-Unis, Barack Obama, prix Nobel aussi, d'user des prérogatives que lui accorde la constitution pour envoyer nos 3 camarades de retour à notre Patrie.
