La Havane, 22 août (RHC) Manuel Marrero Cruz, membre du Bureau Politique du Parti Communiste de Cuba et Premier Ministre de la République, a affirmé mardi que la responsabilité de l'assainissement de La Havane appartient à tout le monde.
Lors d'une réunion de travail au Palais de la Révolution, il a évalué l'activité des Services Communaux dans la capitale, qui devient de plus en plus complexe.
Il a fait référence au nombre d'habitants et à la population flottante, aux 73 installations hospitalières, aux 557 grandes industries, ainsi qu'aux 87.991 travailleurs indépendants et aux 3.592 MPME.
"Cela se traduit par la production de volumes de déchets plus importants, qui ont tendance à augmenter ces dernières années", a déclaré le gouverneur Yanet Hernández Pérez.
Elle a ajouté que, selon les estimations, la quantité totale de déchets solides générés à La Havane atteint 23 814 m3 par jour, dont 69 % correspondent aux services et aux déchets ménagers, et 31 % aux débris et autres.
Hernández Pérez a également signalé que sur les 440 équipements dont disposent les services communaux, 174 fonctionnent encore, et le coefficient de disponibilité technique est de 40 % en raison du manque de pneus, de batteries, de jantes....
"La situation défavorable de l'entreprise provinciale d'assainissement se poursuit également, avec 11 de ses 29 collecteurs paralysés", a-t-il souligné.
Photo : Estudios Revolucion
Lors de la réunion, Marrero Cruz s'est intéressé aux salaires des travailleurs qui se consacrent à cette activité et aux mesures incitatives qui pourraient être prises pour embaucher davantage de personnes.
Il a également insisté sur la nécessité de prendre des mesures organisationnelles extrêmes pour la collecte des déchets solides, car "dans une ville comme La Havane, il faut planifier".
Quelle est la tâche d'un gouvernement en ce qui concerne la propreté de sa ville ? Quel devrait être le service communal dont une ville comme celle-ci a besoin ? Le Premier ministre a appelé à une réflexion sur ces questions.
Il a ensuite appelé à "ne pas laisser la capitale seule en raison de sa complexité et de son ampleur", et à "toutes les municipalités de chercher des solutions alternatives", car davantage d'organisations, d'entreprises et d'acteurs économiques sont nécessaires pour soutenir ces services.
En ce qui concerne la situation de l'approvisionnement en eau, des détails ont été fournis sur l'état des huit principales sources d'approvisionnement, qui constituent à leur tour les systèmes de l'ouest, du centre, de l'est et du sud. La tendance est à la stabilité.
En raison de l'augmentation de la population concernée par les réseaux, le retard du service, qui est alimenté en permanence par des wagons-citernes, s'accroît.
Sur les 221 équipements de pompage disponibles, 210 sont en service.
Lors de la réunion, il a été précisé que de nouveaux équipements de pompage arriveront dans les prochains jours, ce qui permettra d'améliorer la situation dans plusieurs municipalités.
Marrero Cruz a insisté sur la nécessité de respecter les politiques d'économie, un aspect auquel tout le monde doit se joindre depuis chaque municipalité et localité. (Source : Cubadebate)