Madrid, 26 sept (RHC) Le Comité international pour la paix, la justice et la dignité des peuples a exigé aujourd'hui que le gouvernement des États-Unis rende justice dans l'acte terroriste commis dimanche avec des coktails molotov contre l'ambassade de Cuba à Washington.
Dans un communiqué, le groupe demande "où est la protection des sièges diplomatiques établie par la Convention de Vienne, que le gouvernement des États-Unis est obligé de respecter ?"
C'est la deuxième fois que cette mission, située à moins de dix pâtés de maisons de la Maison Blanche, subit une attaque terroriste. La précédente a eu lieu aux premières heures du 31 avril 2020, lorsqu'un individu armé d'un fusil d'assaut l'a mitraillée, rappelle le Comité dans sa déclaration publiée par le média numérique espagnol Cubainformación.com.
Dans le même temps, il critique le fait que le gouvernement américain "est le même gouvernement qui, affichant sa politique de deux poids deux mesures, a inclus Cuba dans la liste unilatérale et fallacieuse des sponsors du terrorisme".
Il souligne que Cuba est en réalité victime du terrorisme conçu et exécuté par les États-Unis depuis le début de son processus révolutionnaire en 1959.
Et il relate qu'il y a eu "des centaines d'attentats à la bombe contre ses installations, l'introduction de la fièvre hémorragique dengue, la violation de ses côtes et de son espace aérien, le détournement de navires, l'explosion en plein vol d'un avion de Cubana de Aviación, plus de 600 tentatives d'assassinat contre le leader de la Révolution, Fidel Castro".
En six décennies, ces attaques terroristes, selon les chiffres officiels cubains, ont fait trois mille 478 morts et deux mille 99 blessés, "un habitant de l'île sur mille 972 a été victime du terrorisme perpétré en toute impunité depuis le territoire américain basé à Miami", souligne le Comité dans son communiqué.
En même temps, il exige que l'administration du président Joe Biden "mette fin à l'impunité du terrorisme, aux expressions de haine criminelle anti-cubaine diffusées par les médias depuis la Floride et retire immédiatement Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme". (Source Prensa Latina)