Nations Unies, 7 novembre (RHC) Cuba a rejeté mardi l'utilisation des droits de l'homme à des fins hégémoniques et a ratifié l'engagement de son pays en faveur de la promotion et de la protection de ces garanties.
Les droits de l'homme doivent être abordés sur la base des principes d'universalité, d'objectivité et de non-discrimination ; il n'y a pas d'autre voie que le dialogue et la coopération internationale, a déclaré le diplomate de ce pays des Caraïbes, Alejandro González.
Se référant au débat de l'Assemblée générale avec le président du Conseil des droits de l'homme (CDH), Václav Bálek, le conseiller de la mission cubaine auprès de l'ONU a insisté sur le fait qu'aucune nation n'est à l'abri des défis dans ce domaine.
Aucun pays ne devrait essayer de s'ériger en paradigme ou d'imposer sa vision aux autres, a-t-il ajouté.
Le représentant a mis en garde contre l'avancée de la sélectivité, des pratiques punitives, du double standard et de la manipulation politique dans l'examen de la question des droits de l'homme, en particulier à l'encontre des États du Sud et au sein du Conseil des droits de l'homme et de ses procédures spéciales.
"Ces pratiques négatives ne font qu'engendrer la confrontation et la méfiance, n'améliorent pas la situation sur le terrain et délégitiment le mécanisme des droits de l'homme des Nations unies", a-t-il fait remarquer.
M. González a estimé qu'il était inacceptable et discriminatoire de souligner de manière sélective la situation des pays en développement, dont plusieurs font l'objet de mesures coercitives unilatérales ayant un impact sérieux sur les droits de l'homme, tout en gardant un silence complice face aux abus commis par les pays riches.
Dans ce sens, le diplomate a réitéré la nécessité d'autoriser les fonctions du Conseil des droits de l'homme et a mis en garde contre les risques de rechercher un lien plus étroit avec le Conseil de sécurité ou de l'encourager à assumer des responsabilités en dehors de son mandat.
Pour Cuba, c'est un grand honneur et une grande responsabilité d'avoir été réélu membre du Conseil des droits de l'homme pour la période 2024-2026, a-t-il déclaré.
À ce titre, la nation poursuivra son travail en faveur de la coopération, du dialogue et du respect mutuel, tout en s'opposant à la manipulation, à la sélectivité et au double standard, a-t-il souligné.
Le représentant a également rejeté la campagne américaine visant à déformer la réalité, à générer de l'instabilité, à subvertir l'ordre constitutionnel et à justifier la politique d'agression contre la plus grande des Antilles.
"Rien ne nous empêchera de construire une société de plus en plus juste, sur la voie du socialisme que notre peuple a choisie", a-t-il conclu. (Source:PL)