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San José, 10 novembre (RHC) L'ambassadeur de Cuba au Costa Rica, Jorge Rodríguez, a réfléchi ce vendredi à San José, la capitale, sur les origines du blocus américain de son pays, en tant que politique visant à renverser la Révolution.
Bien qu'elle ait échoué dans ses objectifs, reconnus même par les plus hauts dirigeants de la nation nord-américaine, cette stratégie a été maintenue et même intensifiée ces dernières années, a expliqué le diplomate.
Invité à l'émission de radio Alternativas, organisée par le collectif Reflexión, acción, Rodríguez a souligné que cette politique s'est accentuée en 1992 puis en 1995 avec la loi dite Helms Burton.
Cette loi a établi, selon lui, le cours du pays après la chute de la révolution et la mise en place d'un gouvernement de transition, ainsi que des sanctions à l'encontre des hommes d'affaires étrangers qui font des affaires avec Cuba.
Dans une autre partie de la discussion, La révolution et le blocus commercial : un regard sur la politique internationale de Cuba, le diplomate a souligné que 30 ans après le triomphe révolutionnaire, le pays avait résolu les problèmes sociaux qui existaient avant 1959.
L'analphabétisme a été éradiqué, le nombre d'universités est passé de deux à 132, les taux de mortalité infantile et maternelle ont baissé et le programme de vaccination des enfants couvre la protection contre diverses maladies.
Grâce à une vision clairvoyante, l'industrie biopharmaceutique a été développée, ce qui a conduit à la mise au point de trois vaccins contre la pandémie de Covid-19, que les scientifiques de l'île ont mis au point et contre laquelle ils ont réussi à immuniser les Cubains.
Des étudiants en sciences sociales et en droit de l'université du Costa Rica ont participé au débat et se sont accordés à dire que l'on sait peu de choses sur la révolution cubaine et ses réalisations.
Il y a des visions pleines de préjugés, une image erronée, il y a des facteurs pour que cela soit possible, similaire à la vision actuelle de ce qui se passe en Palestine, a déclaré l'un des panélistes. (Source : Prensa Latina).
