La Havane, 18 septembre (RHC) Andrés Gómez, journaliste cubain résident à Miami et président de la brigade de solidarité Antonio Maceo a donné un cours magistral à Santa Clara sur les politiques migratoires et la solidarité avec notre pays. En visite à Cuba à l'occasion du 10è Colloque international pour la libération des anti-terroristes cubains emprisonnés aux États-Unis, Andrés Gómez a signalé :
« La campagne pour libérer Gerardo, Ramón et Antonio doit se concentrer sur la lutte contre la politique terroriste des États-Unis contre Cuba»
Au siège de l'UNEAC à Santa Clara, Andrés Gómez a rencontré des intellectuels, des artistes, des journalistes et des membres du groupe provincial de solidarité avec les Cinq. Se référant à ces combattants antiterroristes, le journaliste cubain résident à Miami a déclaré :
« Ils étaient là-bas pour lutter contre le terrorisme. Faire vivre cette campagne qui depuis plus de 14 ans dénonce cette situation, permet de mettre au grand jour le terrorisme d'État dont ils sont la cible. Cette campagne nous permet également de dénoncer la partialité des tribunaux, du système judiciaire nord-américain. En plus, ils savent, eux qui sont en prison, qu'ils ne sont pas seuls, qu'ils sont accompagnés par leur peuple, par des milliers de personnes du monde entier. Ils sont devenus des héros non pas en raison de la mission qu'ils ont accomplie mais en raison de leur engagement à ne pas baisser les bras, à ne pas plier face aux autorités étasuniennes. Ils résistent aux côtés du peuple cubain, pour que celui-ci conserve sa liberté. »
Concernant les relations entre Cuba et les États-Unis, Andrés Gómez a expliqué :
« De nombreux facteurs qui ne dépendent pas de nous peuvent provoquer un changement de politique, car cette politique ne correspond plus ni aux intérêts réels du gouvernements étasunien ni aux intérêts commerciaux des États-Unis, c'est une politique obsolète. Nous constatons que le gouvernement des États-Unis maintient son blocus financier contre Cuba, ils n'ont pas changé de stratégie pour nous détruire, ils ont changé de tactique. Il faut se souvenir du Che, son message était très clair : « l'on ne peut pas faire confiance à l'impérialisme, même pas un tout petit peu, en rien. » J'ai absolument confiance dans le peuple cubain. »