Nations Unies, 5 décembre (RHC) Cuba a qualifié ce mardi d'historique l'accord adopté sur le Droit de la mer, relatif à la conservation et à l'utilisation durable de la biodiversité marine dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale.
Au nom du G77 et de la Chine, la représentation de la nation caribéenne à l'ONU a rappelé le rôle de premier plan joué par les pays du Sud dans les débats qui ont précédé l'approbation de cet instrument.
Gerardo Peñalver, vice-premier ministre des affaires étrangères de la nation caribéenne, a rappelé que le texte a été adopté près de 20 ans après le début des discussions.
L'accord, a-t-il déclaré à l'Assemblée générale, est essentiel pour la gouvernance de la biodiversité sur plus de 45 % de la planète Terre.
"On a dit que ce résultat positif est une victoire de la diplomatie et du multilatéralisme. C'est en effet le cas", a-t-il ajouté.
Le texte que nous célébrons encore est avant tout une victoire pour les pays en développement, qui se sont unis pour élaborer un traité ambitieux et très progressiste.
La force exercée par les pays en développement, unis au sein du groupe des 77 et de la Chine, est la raison pour laquelle le traité final est complètement différent de la version qui était sur le point d'être clôturée en août 2022, a souligné le représentant permanent de Cuba auprès de l'ONU.
Le diplomate considère que l'unité du bloc est vitale pour l'insertion d'un modèle véritablement équilibré de partage des bénéfices dérivés de l'utilisation des ressources génétiques marines et de l'information sur les séquences numériques.
"De même, les pays en développement doivent se voir attribuer l'inclusion du principe du patrimoine commun de l'humanité dans l'accord final, qui est un concept fondamental qui doit être ancré dans toute action en haute mer, y compris dans les activités de recherche scientifique", a-t-il fait remarquer.
Geraldo Peñalver a estimé que c'était un honneur pour Cuba de diriger le G77 et la Chine dans cette phase finale et décisive des négociations sur l'accord.
En ce sens, il a remercié pour le soutien reçu et a exhorté les États membres à rejoindre les 84 signataires de l'accord.
Sans l'engagement indéfectible de tous les membres du groupe, la réalisation de nos objectifs n'aurait pas été possible, a-t-il reconnu.
Le traité est considéré comme essentiel pour la protection des océans, la promotion de l'équité et de la justice, la lutte contre la dégradation de l'environnement, la lutte contre le changement climatique et la prévention de la perte de biodiversité en haute mer.
Source Prensa Latina