Le mot d'ordre "La patrie ou la mort" est en vigueur à Cuba depuis plus de six décennies.

Édité par Reynaldo Henquen
2024-03-05 15:10:08

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La Havane, 5 mars (RHC) Cuba maintient aujourd'hui sa volonté de résister aux agressions extérieures et aux tentatives de subversion de son processus révolutionnaire en brandissant le slogan "La Patrie ou la Mort", prononcé pour la première fois il y a 64 ans par Fidel Castro.

Cette phrase a été prononcée lors de l'adieu aux victimes du sabotage du navire français La Coubre dans le port de La Havane (4 mars 1960), au cours duquel le leader historique de la révolution a montré les preuves de l'implication du gouvernement américain dans ce crime et a exprimé sa détermination à faire face à l'hostilité croissante de Washington.

Le navire, arrivé dans la capitale cubaine avec des armes et des munitions acquises en Belgique par la révolution naissante pour se défendre contre l'agression extérieure croissante, a été saboté, entraînant la mort d'une centaine de personnes, ainsi que des blessures et des mutilations pour 400 autres.

Depuis lors, le slogan "La patrie ou la mort" a accompagné les luttes des Cubains pour leurs droits à l'autodétermination, à la souveraineté et à l'indépendance, conformément au slogan "La liberté ou la mort", le dilemme historique qui a motivé les guerres de libération du colonialisme espagnol au XIXe siècle.

La certitude que "mourir pour la patrie, c'est vivre" figure dans l'hymne national depuis 1868, popularisé après la prise de Bayamo (est), lorsque le peuple cubain l'a repris comme un appel à la lutte pour la liberté de la patrie.

Cette détermination est également présente dans l'œuvre Abdala (1869) du héros national José Martí, qui déclare : "Mourir pour la patrie plutôt que de la considérer comme le lâche esclave de l'oppresseur barbare".

Aujourd'hui, certains déforment l'histoire et donnent une approche erronée et opportuniste de cette phrase dans le cadre d'une stratégie visant à décontextualiser les symboles nationaux, selon des experts.

Selon l'historienne cubaine Paula Ortiz, le slogan ne suggère pas que le peuple veut mourir, ni n'hyperbolise la mort, mais exprime plutôt que pour défendre la patrie, si nécessaire, même sa vie est offerte. (Source : Prensa Latina)



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