Cuba exprime sa solidarité avec le Mexique face à l'agression de son ambassade à Quito

Édité par Reynaldo Henquen
2024-04-06 13:20:02

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La Havane, 6 avril (RHC) Le président cubain Miguel Díaz-Canel a exprimé aujourd'hui sa solidarité avec le Mexique face à la violation inacceptable de son ambassade à Quito.

"La Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, qui est une composante essentielle du droit international, doit être respectée par tous", a déclaré le président sur son compte Twitter.

Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères de la nation caribéenne, Bruno Rodríguez, a déclaré sur le même réseau social que l'incursion des forces militaires équatoriennes dans l'ambassade mexicaine constitue une violation flagrante de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, du droit d'asile et de la souveraineté de la nation aztèque.

Eugenio Martínez, directeur général de la direction pour l'Amérique latine et les Caraïbes du ministère mexicain des affaires étrangères, a également décrit l'incident comme une transgression des normes essentielles des relations diplomatiques entre les États, et a déclaré que de telles actions foulent aux pieds le droit international et constituent un danger.

Selon le président mexicain Andrés Manuel López Obrador, il s'agit d'une violation flagrante du droit international et de la souveraineté de son pays.

Le président a demandé au ministère des affaires étrangères de publier une déclaration sur cet acte autoritaire, de procéder légalement et de déclarer immédiatement la suspension des relations diplomatiques avec le gouvernement équatorien.

Vendredi matin, à l'aube, des policiers et des véhicules blindés ont pénétré de force dans l'ambassade du Mexique en Équateur après que le pays sud-américain a refusé le sauf-conduit à l'ancien vice-président Jorge Glas, qui se trouvait dans la légation diplomatique.

Des vidéos circulant sur des plateformes numériques montrent des policiers escaladant des murs et des clôtures au siège diplomatique, puis quittant la résidence, qui était lourdement gardée par l'armée depuis le début, dans un moment de tension entre les deux gouvernements. (Source Prensa Latina)



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