La fête des travailleurs qui est aussi la fête de toute la famille

Édité par Reynaldo Henquen
2024-04-29 09:46:56

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La Havane, 29 avr (RHC) A Cuba, le 1er mai a cessé depuis longtemps d'être une date exclusive pour la classe ouvrière de l'île. Toutes les générations nées après ce mois de janvier lumineux peuvent en témoigner.

Ce qui est certain, c'est qu'au-delà des appels syndicaux, au-delà des initiatives débordantes sur tous les lieux de travail, le puissant mouvement populaire que génère cette date entre aussi dans les foyers cubains, et tandis que certains se préparent à assister au défilé, ceux qui ne le feront pas ont aussi le sentiment d'y participer.

Il suffit de passer en revue la masse patriotique qui envahit les rues pour découvrir dans la foule des familles entières, des personnes de tous âges, qui ne contribuent peut-être pas aujourd'hui à la production, aux services, à la culture..., mais qui savent qu'elles sont les protagonistes de quelque chose de plus grand et de plus beau : l'œuvre de la révolution.

Je ne mentirais pas à nos précieux professionnels de l'objectif si je disais qu'il n'est pas rare que la plus belle photo d'un défilé soit celle où un père porte sa fille sur ses épaules, où un grand-père et son petit-fils montrent ensemble une image de Fidel, ou encore où une mère fière transforme le costume de son fils en une initiative particulière d'un bloc syndical.

Ce premier jour du cinquième mois de l'année est un prétexte unique pour partager en famille, pour unir nos forces, pour honorer l'exemple des personnes humbles et travailleuses à l'arbre généalogique desquelles nous sommes fiers d'appartenir. Cela fait de notre 1er mai un jour exceptionnel, toujours émouvant, plein de sentiments qui naissent de l'engagement et de l'amour pour Cuba et des fourches de notre héritage sanguin.

Il est réconfortant de savoir que la fête dite des travailleurs (parce que dans ce pays, c'est une date de joie et d'espoir) est aussi, dans une égale mesure, une fête pour les générations passées, présentes et futures. Chacune d'entre elles est indispensable à la construction du socialisme, à la création de la richesse collective, à l'élan avec lequel nous affrontons les obstacles et abattons les barrières qui se dressent sur le chemin que nous avons choisi.

Dans quelques heures, nous revivrons ce moment inoubliable et unique. Des milliers d'enfants cubains seront les premiers à se réveiller, des milliers de grands-parents serviront d'arrière-garde précoce, l'affiche portée par le jeune qui vient d'entrer sur le marché du travail sera le résultat d'une construction collective à la maison...

Rien n'est fortuit, le Cubain est une famille qui travaille, entreprend, crée et fête son 1er mai, parce qu'elle sait que servir de soutien aux siens est aussi une façon de servir la Patrie. (Source : Granma)



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