La Havane, 30 avril (RHC) Les raisons « pleuvent » sur Cuba tous les jours, à chaque minute de chaque heure, sans exclure les mois ou les années, sans exception géographique. Partout, elles pleuvent invariablement sur elle.
Ces « averses » sont aussi des raisons. Et elles sont encore plus abondantes au début d'un mois de mai qui, plein de gloire, renouvelle les engagements d'aujourd'hui et ceux de demain.
Le cinquième mois de l'année nous attend à nouveau dès son premier jour. Nous aurons à nouveau, et nous serons, un débordement prolétarien. Les rues et les places de l'île s'ouvriront à la fierté des mains qui, maniant la houe ou le fusil, passeront maintenant avec une affiche, un drapeau, une bannière.
L'archipel tremblera, et la résonance fera vibrer d'autres latitudes, avec ce charme qui naît de l'unité, quand la foule passe, comme un seul homme, les bras levés et les poings serrés, et que le peuple dit d'une seule voix : « mains sionistes et impérialistes, hors de Palestine » et « à bas le blocus contre Cuba !
Les enfants passeront aussi, souriants, brandissant peut-être des banderoles, certains se tenant par la main, d'autres dans les bras ou assis sur le cou d'une mère ou d'un père.
Pied à pied, ils marcheront avec nous, amis du monde, aux côtés desquels nous avons marché et marcherons. D'autres nous admireront de loin, lorsqu'ils verront les images du spectacle prolétarien insolite. Peut-être répéteront-ils un « viva » ou un « gracias, Cuba ». Et peut-être entendront-ils une fois de plus Fidel : « En avant, vainqueurs, cette humanité aspire à la justice ». (Source : Granma)