La rencontre exigera la fermeture de la prison cruelle et inhumaine de la base, qui occupe un territoire usurpé au peuple cubain. Photo : Archivo/RHC
La Havane, 2 mai (RHC) Le 8ème Séminaire International pour la Paix et l'Abolition des Bases Militaires Étrangères se tiendra dans la ville de Guantánamo, à l'est de Cuba, du 3 au 5 mai, avec la participation de plus de 70 pacifistes de 25 nations.
L'ordre du jour de l'événement comprend l'urgence de bannir le danger d'un conflit armé mondial, aujourd'hui plus probable qu'auparavant, dérivé du comportement agressif et expansionniste de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) avec les États-Unis à sa tête, qui menace l'existence même de l'humanité.
Ana Teresa Nápoles Disotuar, déléguée de l'Institut cubain d'amitié avec les peuples (ICAP) dans ce territoire, a communiqué ces informations au journal Granma.
Les opposants à la guerre, les défenseurs de la paix et les amis de Cuba uniront à nouveau leurs voix pour exiger l'élimination des quelque 800 enclaves militaires étrangères disséminées dans le monde, y compris dans la région latino-américaine.
Ils exigeront également la fin de la course aux armements et de la prolifération des armes de destruction massive promues par les États-Unis et l'OTAN.
Ils exigeront aussi vigoureusement la fin du génocide sioniste contre le peuple frère de Palestine.
Les salles de la place Mariana Grajales Coello, dans la capitale de Guantanamo, accueilleront les présentations, base d'un débat qui remettra également en question la cyberguerre visant à imposer, à partir des médias, un changement culturel et politique en faveur des intérêts impériaux.
Le 8e Séminaire international pour la paix et l'abolition des bases militaires étrangères fera à nouveau entendre, par la voix de Cuba et des amis de l'île, la demande de restitution du territoire illégalement occupé par la base navale américaine de Guantanamo et de fermeture de la prison cruelle et inhumaine improvisée sur le site usurpé.
Des leaders pacifistes de la région latino-américaine et des organisations de paix et de solidarité d'Afrique, d'Australie, des États-Unis et d'Europe seront entendus pendant deux jours. (Source : journal Granma)