Auteur:Yaqueline De la Rosa*
Guantánamo, 5 mai (RHC) Le huitième Séminaire pour la Paix et l'Abolition des Bases Militaires Etrangères qui se tient à Guantánamo est devenu une rencontre essentielle pour appeler au respect de la souveraineté des nations, au milieu d'un scénario politique complexe à l'échelle mondiale.
Le premier secrétaire du Parti communiste de Cuba dans la province, Yoel Perez García, l'a reconnu lors de son intervention à la réunion et a souligné qu'il était fier de faire de cette province l'épicentre des revendications en faveur de l'élimination des enclaves militaires et de la cessation des guerres.
Pour leur part, les délégués ont discuté de la cyberguerre et du cyberterrorisme, formes utilisées par le gouvernement américain dans ses tentatives de domination du monde et de déstabilisation de pays tels que Cuba et le Venezuela.
Ils ont également partagé leurs expériences concernant les effets néfastes sur les écosystèmes, la santé humaine et la sécurité des pays causés par les plus de 800 enclaves militaires réparties dans le monde.
Sara Román, déléguée de la Colombie, a fait une présentation sur le rôle de la jeunesse dans la résistance et l'unité populaire dans la demande d'abolition des bases militaires étrangères et le renforcement de la solidarité internationale pour la paix.
Sur la base des critères des représentants des organisations pacifistes mondiales, des collaborateurs et des militants de la solidarité de 26 pays, la déclaration finale du séminaire sera rédigée et présentée dans la municipalité de Guantanamo, à Caimanera, où se trouve la base illégale des États-Unis, imposée contre la volonté du peuple et du gouvernement cubains.
Les plus de 80 délégués du Séminaire pour la Paix et l'Abolition des Bases Militaires Etrangères échangeront également avec les habitants de ce village marin, afin de connaître leur vie économique et sociale malgré l'existence de l'enclave militaire qui occupe une partie de la Baie de Guantanamo.