Washington, 16 mai (RHC) Le congressiste américain Jim McGovern s'est dit jeudi non seulement déconcerté, mais aussi en colère face à la lenteur du président Joe Biden à l'égard de Cuba.
"Je suis non seulement déconcerté, mais je suis aussi en colère", a écrit McGovern, membre de la Chambre des représentants du Massachusetts, sur son compte de réseau social X.
Cette politique, qui s'inscrit dans la continuité de celle de Donald Trump, « est tout simplement stupide. C’est contre-productif. «Cela nuit aux personnes mêmes auxquelles nous prétendons nous soucier», a-t-il déclaré.
McGovern est l'un des membres du Congrès les plus actifs au Capitole dans la recherche de la voie de la normalisation des relations bilatérales, une démarche qui a commencé pendant le deuxième mandat de Barack Obama (2009-2017), lorsque des mesures positives ont été prises dans cette direction.
Cependant, l’arrivée de Trump à la Maison Blanche en janvier 2017 a marqué le début de la fin de ces avancées.
Sur la plateforme de microblogging elle-même, la représentante de l’État de Washington, Pramila Jayapal, a pour sa part exprimé qu’elle félicitait le président Biden d’avoir fait ce « premier pas » important.
Il a déclaré que nous « reconnaissons ainsi notre coopération en matière de sécurité avec Cuba », faisant référence à l'annonce hier de l'élimination de l'île de la liste de ceux qui « ne coopèrent pas pleinement » dans la lutte contre le terrorisme.
Japayal a souligné que ce qu'il fallait maintenant, c'était éliminer la désignation de Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme.
En ce sens, le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a remercié les efforts des membres du Congrès américain, qui ont exhorté Biden à retirer Cuba de cette liste arbitraire et unilatérale.
Cuba a été inscrite pour la première fois sur la liste des sponsors du terrorisme du Département d'État sous l'administration du président Ronald Reagan en 1982, mais en 2015, le président de l'époque, Barack Obama, a déclaré que cette désignation n'avait aucun mérite et l'a retirée.
Cependant, le 12 janvier 2021, quelques jours avant de quitter ses fonctions, Trump a légué à Biden la réinclusion de Cuba dans une telle liste, qu'il maintient - jusqu'à présent - malgré l'exigence de rectifier cette position dans sa politique envers la nation caribéenne. (Source : PL)
