Guatemala, 7 juin (RHC) L'embargo économique, commercial, financier et politique contre Cuba, imposé par le gouvernement américain le 7 février 1962, doit prendre fin, a déclaré aujourd'hui le journaliste Factor Méndez au Guatemala.
Dans une tribune publiée dans le journal local La Hora, le reporter expérimenté explique que « l'imposition unilatérale décrétée par le président John F. Kennedy en application de la loi sur l'aide à l'étranger adoptée en 1961, a duré 62 ans sans atteindre l'objectif qu'elle s'était fixé ».
Le but était de couper les liens commerciaux de Cuba avec les États-Unis, de provoquer le renversement du gouvernement révolutionnaire et de créer des conditions de désespoir au sein de la population, indique le texte.
Washington a inclus dans les règlements d'exportation une liste de produits alimentaires et de médicaments qui nécessitent une licence spéciale pour être exportés vers Cuba, a décrit le journaliste.
Après 62 ans d'interruption des relations commerciales, de renforcement de l'embargo et du blocus, l'objectif de déstabilisation et de renversement du gouvernement n'a pas été atteint, a-t-il fait remarquer.
Le peuple et le gouvernement cubains ont résisté et continuent de résister, bien que les conséquences pour l'État et la population aient été désastreuses.
Pendant l'actuel mandat démocrate de Joe Biden, les 243 mesures restrictives ordonnées par le président de l'époque Donald Trump (2017-2021) restent en vigueur, y compris l'inclusion de Cuba comme pays qui soutiendrait le terrorisme, a-t-il dénoncé.
Plus tard, concernant l'inclusion de la nation caribéenne dans cette liste, il a rappelé un fragment des paroles du premier président cubain, Miguel Díaz Canel, lors de la 78e session de l'Assemblée générale de l'ONU.
« Le gouvernement américain ment et porte un énorme préjudice aux efforts internationaux de lutte contre le terrorisme lorsqu'il accuse Cuba, sans aucun fondement, d'être un commanditaire de ce fléau », a réitéré le journaliste.
Lors de cette même session, l'Assemblée générale des Nations unies a, pour la 31e fois, condamné le blocus à une écrasante majorité de voix, a-t-il rappelé.
Ces mesures unilatérales d'un gouvernement hégémonique et de sa présidence impériale, qui incluent désormais l'Iran, le Venezuela, le Nicaragua, la Syrie, la République populaire démocratique de Corée et le Zimbabwe, en plus de Cuba, violent les normes internationales et les droits de l'homme, a souligné M. Méndez.
Cette politique vise à renverser les gouvernements, à isoler les États, à affaiblir leurs économies et à porter atteinte à la souveraineté nationale, a-t-il ajouté. (Source : Prensa Latina)