Orlando Maneiro a expliqué que ce scénario est aggravé par la campagne globale menée par les grands monopoles médiatiques visant à "brouiller" le processus électoral, à rendre invisible la gestion du gouvernement vénézuélien,
La Havane, 25 juin (RHC) Le Venezuela fait l'objet d'une campagne médiatique internationale manipulatrice avant les élections présidentielles du 28 juillet, a expliqué lundi l'ambassadeur de la République Bolivarienne à Cuba, Orlando Maneiro.
Selon le diplomate, les forces de l'opposition vénézuélienne se préparent à annoncer une prétendue fraude le jour du vote et à déstabiliser le pays dans les jours qui suivent.
Orlando Maneiro a expliqué que ce scénario est aggravé par la campagne globale menée par les grands monopoles médiatiques visant à "brouiller" le processus électoral, à rendre invisible la gestion du gouvernement vénézuélien, ainsi que par les actions de déstabilisation menées contre la révolution bolivarienne et l'intégrité physique du président Nicolás Maduro.
Lors d'une conférence à l'Hôtel Nacional, il a assuré que malgré ces tentatives de générer de la violence et du chaos, "le Venezuela sera encore et toujours un pays de paix".
L'ambassadeur s'est dit très optimiste quant au processus électoral car le peuple vénézuélien est dans la rue pour soutenir l'administration du gouvernement, aux côtés du président, et a tourné le dos à la violence de l'opposition.
Au cours de sa présentation, il s'est penché sur les accords signés sur le processus électoral entre le gouvernement et les partis d'opposition au cours des dernières années.
Il a expliqué que dans tous ces documents, le Conseil national électoral (CNE) a été reconnu comme l'unique organe constitutionnel chargé de mener à bien les processus électoraux au Venezuela à tous les niveaux.
Il a précisé que 10 candidats se présenteront aux élections présidentielles au Venezuela, représentant 37 partis et mouvements politiques enregistrés auprès du CNE, dont 11 seulement sont favorables à la révolution bolivarienne.
Il a ajouté que huit des candidats ont récemment signé un accord de reconnaissance des résultats des élections, ce qui renforce les engagements pris dans les accords de la Barbade d'octobre de l'année dernière, en particulier celui concernant les garanties politiques pour tous.
Le document a été signé par Luis Eduardo Martínez, Daniel Ceballos, Antonio Ecarri, Benjamín Rausseo, José Brito, Javier Bertucci, Claudio Fermín et Nicolás Maduro, tandis que le représentant de la Plataforma Unitaria Democrática, Edmundo González, et Enrique Márquez, du parti Centrados, ont refusé de signer.
Orlando Maneiro a souligné que les candidats qui n'ont pas signé le texte et ne reconnaissent pas le CNE appartiennent à un secteur de l'opposition vénézuélienne qui ne veut pas d'élections et souhaite prendre le pouvoir sans tenir compte de la volonté exprimée par le peuple.
S'exprimant brièvement lors de la conférence, l'intellectuel et président de la Casa de las Américas, Abel Prieto, a déclaré que le Venezuela représente une démocratie authentique et a averti que l'opposition prépare une "machine médiatique" pour les jours qui suivront le vote. (Source : Prensa Latina)