La Havane, 9 octobre (RHC).- La directrice générale des États-Unis au Ministère des affaires étrangères de Cuba, Josefina Vidal, a relevé qu'une grande partie de la population étasunienne reconnaît le caractère inutile du blocus contre notre pays.
Elle a signalé que de nombreuses personnalités transmettent à la Maison Blanche la nécessité de mettre fin à cette politique obsolète.
Dans des déclarations à la presse au terme d'une visioconférence avec Washington au cours de laquelle l'on a expliqué l'impact négatif du blocus étasunien sur l'économie cubaine, Josefina Vidal a signalé qu'il est urgent de mettre fin au siège économique, financier et commercial, ce qui est une priorité de la politique nationale et une condition sine qua non de l'avenir des relations avec les États-Unis.
À ce propos elle a indiqué que nos deux pays peuvent converser si les deux gouvernements, de façon rationnelle, envisagent de sortir de cette mésentente qui dure depuis plus de 50 ans déjà.
Au cours de la visioconférence entre le ministère cubain des affaires étrangères et sa Section d'Intérêts à Washington, l'académicien Phill Pirer a indiqué que l'élimination du siège mis par la Maison-Blanche profiterait à notre pays, mais aussi aux compagnies étasuniennes voulant faire des affaires avec Cuba.
Pour sa part, Maître Robert Muse, a signalé que si le président Obama avait la volonté politique, il pourrait éliminer les sanctions économiques et rayer Cuba de la liste de pays qui, selon Washington, promeuvent le terrorisme dans le monde.