Photo : Prensa Latina.

Bogota, 31 juillet (RHC) Cuba a été reconnue mercredi pour sa coopération et son appui décisif à l'Accord Final pour mettre fin au conflit en Colombie, dans le cadre de la célébration dans cette capitale de la Première Rencontre Internationale sur les Processus de Paix.

Cette distinction a été reçue par le ministre conseiller de l'île dans la nation sud-américaine, Rogelio Martínez, des mains de Patricia Ruiz, ambassadrice du Mexique, pays qui a parrainé l'événement avec l'Université autonome de Guerrero du pays aztèque.

Outre la plus grande des Antilles, d'autres pays garants des dialogues comme la Norvège, l'Irlande, des institutions comme la Croix-Rouge internationale et les Nations unies, ainsi que d'autres États accompagnateurs qui prêtent également leurs bons offices pour parvenir à la paix en Colombie, ont également été récompensés.

Au cours de l'événement, qui s'est tenu au Centre culturel Gabriel García Márquez, il a été souligné que pour parvenir à une coexistence pacifique dans la région, il est nécessaire d'éliminer les politiques coercitives mises en œuvre par les États-Unis et qui pèsent sur certains pays d'Amérique latine.

C'est ce qu'a déclaré Gloria Cuartas, directrice de l'Unité de mise en œuvre de l'accord de paix colombien, qui a affirmé que la paix sur le continent doit être une paix sans blocus économique.

Elle a dénoncé le fait qu'aujourd'hui Cuba et le Venezuela, et tant de processus surveillés et contrôlés, empêchent le libre exercice de leurs peuples pour une paix stable et durable.

« Non aux interventionnistes dans cette grande Amérique qui a tant souffert pour cela », s'est-il exclamé.

Il a également estimé qu'à l'heure actuelle, la construction de la paix doit montrer des voies effectivement démocratiques et a déclaré que la signature de l'accord ouvrait des opportunités en Colombie, dans la mesure où elle permet de tracer une grande voie pour la gauche dans le pays.

La ministre du travail, Gloria Inés Ramírez, a également fait l'éloge de Cuba et d'autres pays qui ont joué ou jouent un rôle de premier plan dans les négociations entre le gouvernement et les différents groupes armés.

« La Colombie dans son ensemble doit reconnaître le rôle de Cuba, du Mexique, du Venezuela et du Brésil et ce que leurs contributions ont signifié pour parvenir à ces processus et à ces avancées en faveur de la paix », a-t-elle déclaré.

La première réunion internationale sur les processus de paix en Amérique latine et dans les Caraïbes a rendu hommage aujourd'hui à 170 signataires des défuntes Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée du peuple et à 70 autres signataires du Mouvement du 19 avril (M-19) pour leur travail de promotion de la paix.

Des membres du corps diplomatique accrédité dans le pays et des dizaines d'invités impliqués dans les processus de paix ont participé à l'événement (Source : Prensa Latina).