Elle a précisé que, par exemple, l'Entreprise Commerciale Caribes, le seule qui exporte des produits cubains de la pêche ne peut pas faire des exportations aux États-Unis et elles doivent donc se faire vers d'autres marchés lointains ce qui renchérit les exportations de plus de 400 000 dollars par an.
Elle a ajouté:
« Pour ne citer qu'un cas, parlons de celui de 57 conteneurs qui ont été transportés avec des marchandises indispensables pour la production dont le fret depuis l'Europe a coûté 196 000 dollars alors qu'aux États-Unis il aurait coûté 94 000 dollars. À ce titre, l'entreprise a dépensé 102 100 dollars de plus ce qui démontre combien d'argent nous aurions pu économiser si nous avions pu l'acheter directement aux États-Unis »
La vice-ministre cubaine de l'industrie alimentaire s'est également référée aux pertes économiques qu'a eues l'entreprise de mise en bouteille d'eau « Los Portales ». Elle a précisé :
« Il y a une mesure étasunienne qui nous a sensiblement affectés alors que la Maison-Blanche prétend qu'elle procède à un assouplissement du blocus et c'est la multiplication des amendes ainsi que l'interdiction faite à des banques avec lesquelles nos entreprises faisaient des transactions en dollars étasuniens. L'exemple le plus éloquent est la BNP Paribas avec laquelle nous faisions des opérations et qui a été frappée d'une très lourde amende pour avoir fait des transferts. Les dispositions du blocus retardent les opération financières, empêchent l'accès à des banques et nous obligent à faire de plus grosses dépenses en devises et à créer des lettres de crédit pour pouvoir donner de la crédibilité et des garanties de paiement à nos fournisseurs ».