L'histoire se répète quand les grands l'écrivent

Édité par Reynaldo Henquen
2024-08-06 09:08:28

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Photo : Roberto Morejón

 La Havane, 6 août (RHC) Il n'est pas venu à ses sixièmes Jeux Olympiques par vanité, ni pour se prévaloir de son pedigree. Il est ici parce qu'il ne se lasse pas de sortir avec Cuba au milieu de sa vaste poitrine.

Mijaín López tentera aujourd'hui de remporter son cinquième titre olympique consécutif, ce qui constituerait un exploit sans précédent pour le monde olympique. Jusqu'à aujourd'hui, une athlète du même sport, la gladiatrice japonaise Kaori Icho, compte quatre diadèmes, obtenus d'Athènes-2004 à Rio de Janeiro-2016.

Al Oerter, joueur de disque américain, a également remporté quatre triomphes entre Melbourne-1956 et Mexico-1968.

Personne n'a jamais été plus loin dans une seule épreuve individuelle avec un seul podium. Mijaín est d'ailleurs le premier à tenter l'expérience.

"Mes cinq médailles ne sont pas à moi, elles appartiennent à mon peuple, à mes parents, à ma famille, à mes amis, à mes entraîneurs. Pour réussir, il suffit d'aimer ce que l'on fait, de le défendre et de respecter les gens qui s'approchent de nous, même s'il s'agit de nos adversaires", a-t-il déclaré à la presse hier soir.

Il a également annoncé qu'il ne savait pas comment cela allait se passer, "parce que j'aime me battre de manière obsessionnelle, mais demain (aujourd'hui) j'arrête".

Il le fait entouré d'affection pour ce qu'il a fait et pour sa noblesse, ce qui a poussé le premier secrétaire du comité central du parti et président de la République, Miguel Díaz-Canel, à envoyer un message sensible au géant d'Herradura : "Le cinquième de Mijaín s'en va", a-t-il publié sur x, "et tout Cuba l'accompagne". Cher Mijaín, tu es déjà une légende, une histoire vivante. Tout ton peuple t'embrasse".

Mijaín s'est tenu, la veille, sur le seuil du temple sacré des divinités olympiques, le jour même où un autre membre de cette espèce, Armand Duplantis, a touché le ciel avec son record du monde de 6,25 mètres au saut à la perche, si bien que Paris a remplacé le français par sa langue, parce qu'hier soir, ici, ils étaient les seuls à parler d'eux.

Nous sommes aujourd'hui le 6 août, date à laquelle Mijaín López a remporté sa deuxième médaille d'or il y a 12 ans. L'histoire se répète quand les grands l'écrivent (Source : Granma).

 



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