Imagen: @DiazCanelB

La Havane, 1 sept (RHC) Le président cubain Miguel Díaz-Canel a critiqué ce dimanche la presse internationale pour avoir oublié les dommages causés à son pays par le prétendu "syndrome de La Havane", une construction médiatique discréditée même aux Etats-Unis.

Le chef de l'État a cité un récent reportage de CNN sur l'annulation par les National Institutes of Health (NIH) nord-américains d'une étude sur le « syndrome de La Havane » pour contrainte non éthique sur les participants, selon la chaîne de télévision.

« Les médias ont oublié de mentionner qu'il s'agissait d'un ignoble prétexte pour inclure Cuba dans la liste des sponsors du terrorisme et pour renforcer le blocus génocidaire avec plus de 240 mesures », a écrit le président sur le réseau social.

Miguel Díaz-Canel a également rappelé que la politique nord-américaine de siège économique, financier et commercial contre l'île caribéenne était l'œuvre de l'administration de Donald Trump (2017-2021) et maintenue par l'administration actuelle de Joe Biden.

L'excuse d'une prétendue atteinte à la santé du personnel diplomatique accrédité dans la capitale antillaise a été largement utilisée par des éléments de l'extrême droite nord-américaine et de la mafia cubano-américaine pour justifier le durcissement des sanctions contre Cuba.

Avec cette histoire trompeuse, qui a été rejetée à plusieurs reprises par de prestigieux scientifiques internationaux et cubains, ils ont également tenté de renforcer l'idée que la Russie et la Chine constituent une menace pour la sécurité mondiale, a rapporté le quotidien Granma la veille.

Le NIH a annoncé vendredi qu'il mettait fin à ses études sur le sujet par « excès de prudence » après qu'une enquête interne a révélé que des personnes avaient été contraintes de participer à la recherche, ont rapporté plusieurs médias. (Source Prensa Latina)