Celinda Sosa. (Photo: ONU)
La Havane, 26 sept (RHC) Au nom du président Luis Arce, la ministre bolivienne des Affaires étrangères, Celinda Sosa, a condamné devant l'Assemblée générale des Nations Unies (ONU) le blocus économique, commercial et financier du gouvernement nord-américain à l'encontre de Cuba.
Lors d'un discours prononcé à la 79e session de cet organe international à New York, la ministre des affaires étrangères a déploré la politique menée depuis plus de 60 ans par la Maison Blanche à l'encontre de l'île des Caraïbes.
Exprimant le « rejet le plus catégorique » de cette stratégie visant à affamer et à désespérer tout un peuple, Celinda Sosa a déploré l'inscription par Washington de Cuba sur une liste unilatérale de présumés commanditaires du terrorisme.
À cet égard, elle a expliqué que cette inclusion est due au fait que le peuple cubain "(...) a courageusement affronté les tentatives d'assujettissement et de domination de la puissance impériale".
En revanche, la chef de la diplomatie bolivienne a estimé que l'île des Caraïbes "devrait figurer en tête de liste des pays les plus solidaires du monde, car sa main solidaire s'est tendue vers tous les coins de la planète".
Les restrictions imposées depuis 1962 ont entravé l'accès à la nourriture, aux médicaments et à d'autres produits de base, ce qui génère des souffrances humaines et a des répercussions sur l'économie et le développement de Cuba.
Celinda Sosa a insisté sur son rejet des mesures coercitives unilatérales des grandes puissances qui violent les droits de l'homme et retardent le développement de nombreux peuples.
En ce sens, elle a ratifié, au nom de la Bolivie, sa "solidarité avec Cuba, le Venezuela, le Nicaragua et tous les pays du monde qui souffrent injustement de ces sanctions unilatérales".
D'autre part, lors de son intervention, la ministre a dénoncé l'agression d'Israël contre la Palestine, une politique belliciste qui mine la stabilité régionale et entrave une paix juste et durable dans cette partie du monde.
A ce sujet, elle a exhorté la communauté internationale à s'engager en faveur du respect des droits de l'homme.
Depuis des décennies », a-t-elle déclaré avec insistance, “la Palestine souffre d'un conflit prolongé qui sape la stabilité régionale et empêche le rêve d'une paix juste et durable (...)”.
Celinda Sosa a critiqué le fait que l'occupation, les déplacements forcés et le génocide ont conduit le peuple palestinien à la dévastation et à la destruction.
Elle a également réaffirmé le soutien de la Bolivie au plein exercice du droit à l'autodétermination et à l'indépendance des Palestiniens, et a appelé à la reconnaissance de leurs frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.
Celinda Sosa a déploré les conséquences dévastatrices des guerres, de la production d'armes et des dépenses militaires élevées, qui détournent des ressources cruciales du développement durable et alimentent la souffrance humaine. (Source : Prensa Latina)