La Havane, 31 oct (RHC) L'Assemblée Nationale (Parlement) du Nicaragua a exigé la fin immédiate du blocus imposé par le gouvernement américain à Cuba et a affirmé que cette politique constitue une violation flagrante des droits fondamentaux de l'homme.
Une déclaration de soutien à l'île, approuvée mercredi par l'assemblée, souligne que le siège économique, commercial et financier constitue l'une des mesures coercitives et unilatérales les plus étendues et les plus sévères imposées dans l'histoire.
Le communiqué souligne qu'entre mars 2023 et février 2024, le gouvernement nord-américain a renforcé les restrictions économiques et financières qui ont un impact profond sur le développement économique et social des familles cubaines.
À cet égard, il a mentionné le renforcement du blocus avec la mise en œuvre de plus de 240 mesures mises en œuvre sous l'administration de Donald Trump, dont l'objectif est d'asphyxier économiquement la nation caribéenne.
Il a ajouté que la politique de blocus viole le droit international, ainsi que le droit à la paix, au développement et à l'autodétermination des peuples.
Les parlementaires nicaraguayens ont également dénoncé l'inclusion de la nation caribéenne dans la liste fallacieuse des États soutenant le terrorisme.
La déclaration souligne que ces politiques sont inhumaines, illégales et rétrogrades, et qu'elles constituent une grave atteinte à la justice et aux valeurs universelles de liberté et de souveraineté.
« Le blocus et les sanctions, ça suffit ! Si nous parlons de terrorisme, les États-Unis sont le véritable terroriste mondial, responsable de guerres, d'invasions et de la déstabilisation de pays souverains, avec une histoire de douleur et de destruction », a-t-il déclaré.
Le communiqué exprime la solidarité avec le peuple cubain, tout en soulignant la résistance de l'île aux conséquences dévastatrices du blocus, ainsi que l'engagement à poursuivre la lutte pour l'éliminer dans les différents forums internationaux. (Source : Prensa Latina)