La Havane, 24 janvier (RHC) La Centrale des Travailleurs de Cuba (CTC) a dénoncé la récente inscription de Cuba sur la liste des pays qui soutiendraient le terrorisme, établie arbitrairement par le gouvernement des États-Unis.
Cette mesure a pour but de « porter atteinte à la souveraineté, à la paix et au bien-être du peuple cubain », en intensifiant le blocus économique, commercial et financier criminel qui tente d'étouffer la révolution depuis plus de 60 ans.
« Nous sommes solidaires, jamais terroristes », a souligné l'organisation dans un communiqué dans lequel elle fait également référence aux difficultés rencontrées par le peuple cubain en raison de la politique hostile et arbitraire de l'administration du Nord.
« La classe ouvrière est l'une des plus durement touchées par tant d'arrogance impériale et, en même temps, l'un des secteurs sociaux les plus fiers de la résistance de ses hommes et de ses femmes au cours de ces années très difficiles », souligne le message.
Il souligne également le rejet international de la politique cruelle et génocidaire contre l'île, démontré par les votes successifs qui ont eu lieu pendant plus de trois décennies à l'Assemblée générale des Nations unies, ainsi que le travail de solidarité réalisé par Cuba au niveau mondial dans les domaines de la santé, de l'éducation et du sport.
La CTC a exprimé sa gratitude pour la solidarité de la classe ouvrière internationale, émanant d'organisations telles que la Fédération syndicale mondiale, le Hands Off Cuba Committee basé aux États-Unis, les Rotativistes de Paris, ainsi que les centrales syndicales de France, d'Italie, d'Espagne, de Belgique, de Russie, du Venezuela et du Panama.
UNE GUERRE MÉDIATIQUE QUI NE S'ARRÊTE PAS
« Le président qui est revenu à la Maison Blanche est le même qui, à l'aide de mensonges et de manipulations dans une guerre médiatique qui ne s'arrête pas, en plus de renforcer le blocus contre le peuple cubain, a essayé de l'anéantir de multiples façons, y compris en le privant d'oxygène, de masques et d'autres ressources pour faire face à une pandémie mortelle », souligne la déclaration de l'Union des journalistes cubains (upec), qui rejette les mesures arbitraires prises récemment par l'administration des États-Unis.
En ce sens, la déclaration fait référence à la page d'héroïsme écrite par Cuba qui, en pleine pandémie et sous le siège des États-Unis, « a réalisé des vaccins d'une efficacité prouvée, qui continuent de mériter l'admiration du monde entier, malgré la propagande calomnieuse de la même nation qui était loin de pouvoir gérer la pandémie comme son propre peuple en avait besoin, et qui a été complice ou co-sponsor de monstruosités telles que le génocide en Palestine ».
L'upec a également rejeté les déclarations concernant Cuba, et a rappelé la liberté acquise en 1959 « contre une tyrannie soutenue par l'empire que Trump représente aujourd'hui ».
Le texte réaffirme la volonté du peuple cubain de continuer à affronter les forces et les aspirations impérialistes. « S'ils parviennent à quelque chose, ce sera de ratifier leur décision de surmonter tous les obstacles qui se dressent sur leur chemin et de faire tout ce qui est nécessaire pour le bien collectif ». (Source : Granma)