Martínez a souligné que tous les membres de l'ELN qui se sont rendus sur l'île dans un passé récent l'ont fait avec l'autorisation du gouvernement colombien par le biais de sauf-conduits délivrés. Photo : Archivo/Granma

La Havane, 24 jan (RHC) Le directeur général du ministère cubain des Affaires étrangères pour l'Amérique latine et les Caraïbes, Eugenio Martínez, a nié vendredi la présence dans le pays de membres de l'Armée de libération nationale colombienne (ELN) et de son Commandement central.

Par le biais de son compte X, le diplomate a averti que « la mention de Cuba comme l'un des pays où ils pourraient se trouver est une insinuation sans preuve, parce qu'il n'y en a pas ».

Il a souligné que tous les membres de l'ELN qui se sont rendus sur l'île dans un passé récent l'ont fait avec l'autorisation du gouvernement national colombien, qui leur a délivré des sauf-conduits.

Il a souligné que le seul et unique objectif était de négocier la paix en Colombie et que tous les membres de l'ELN avaient quitté l'île il y a plusieurs mois, à l'issue du sixième cycle de la table de dialogue et du point de contact demandé par la délégation de paix du gouvernement colombien et de l'ELN.

« Le gouvernement national colombien, les représentants des pays garants et les accompagnateurs permanents de la Table de dialogue de paix Colombie-ELN le savent bien », a souligné M. Martínez.

« Lors de la réunion extraordinaire de la Table de dialogue de paix qui se tiendra à Caracas, au Venezuela, en mai 2024, l'ELN offrira aux participants la preuve de ce que j'affirme », a-t-il écrit sur la plateforme.

Les accusations portées contre la nation caribéenne ont également été réfutées par le président cubain Miguel Díaz-Canel, qui a dénoncé le fait que les ennemis du peuple utilisent de faux prétextes et des manœuvres pour accuser le pays caribéen de pratiques criminelles qu'ils ne pourront jamais prouver.

Le responsable a souligné que « parmi les manœuvres les plus cyniques et perverses des ennemis du peuple cubain, il y a les faux prétextes qu'ils construisent pour accuser Cuba de pratiques criminelles qu'ils ne pourront jamais prouver, et pour déformer des faits que l'histoire clarifie amplement ».

Díaz-Canel a affirmé que les arguments malhonnêtes se poursuivent, qui n'ont même pas pu éviter l'isolement international dans lequel se trouvent les États-Unis avec leur politique agressive à l'égard de Cuba (Source : Prensa Latina).